L'appel à la grève lancé par les syndicats autonomes de secteurs relevant de la Fonction publique, pour les 27, 28 et 29 novembre, a enregistré à son 2ème jour, lundi, un suivi mitigé, dans l'éducation nationale et faible dans le secteur de la santé, a-t-on constaté. Ainsi, à Alger, lors d'une tournée de l'APS dans des établissements scolaires, il a été relevé un fonctionnement normal de la scolarité aux CEM Abdelkrim Aggoun et Moufdi Zakaria (El Madania) tandis que des écoliers de l'établissement primaire Abdelkrim Aggoun dans la même commune ont indiqué que certains de leurs enseignants, de langue arabes notamment, étaient en grève. Au lycée Diar El Afia (Kouba), les enseignants ont diversement répondu à l'appel de grève. Dans les communes de Sidi M'hamed, Belouizdad et Hussein Dey, le débrayage a été suivi dans les CEM Makhlouf Zenati (Belouizdad), Menani I (Sidi M'hamed) et dans l'école primaire Omar ben Abdelaziz (Hussein Dey). Dans le secteur de la santé, certains médecins généralistes et des dentistes de l'établissement de santé de proximité de Bouchenafa (Sidi M'hamed), de la salle de soins Belaaredj (El Madania) ont adhéré au mot de grève de l'intersyndicale. Au niveau de l'établissement de santé de proximité des Anasser (Kouba), les praticiens ont exercé normalement. L'intersyndicale regroupant 13 syndicats des secteurs de l'éducation, de la santé et de l'administration publique avait appelé à une grève cyclique de trois jours, à partir du 21 novembre pour revendiquer l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge et leur participation à l'élaboration du nouveau texte de loi sur la retraite, rappelle-t-on. Ce mouvement de protestation initié le 17 et 18 octobre a été renouvelé les 24 et 25 du même mois puis les 21, 22, et 23 novembre.