Au total 150 demandes de brevets émanant d'algériens ont été enregistrées par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) pour l'exercice 2017, a affirmé mardi à Ouargla le Directeur-général (Dg) de cet organisme. Le brevet est un titre de droit de propriété industrielle, un document officiel délivré à l'inventeur par l'administration compétente, à savoir l'INAPI en Algérie, a précisé Abdelhafid Belmahdi à l'APS, en marge de la 6ème édition du salon de l'emploi organisé à l'Université Kasdi Merbarh d'Ouargla (UKMO). Il a fait savoir également que le brevet permettra de protéger les innovations et les inventions et confère à son titulaire une protection pour une durée de 20 ans à partir de la date de dépôt de la demande de protection. "On dit demande parce qu'il y a des étapes d'examen de recherche et de vérification sur l'aspect de la nouveauté, de l'application industrielle et du caractère inventif", a-t-il souligné. Pour les marques (des signes servant à désigner, distinguer ou à décrire le nom des produits et des services d'une entreprises de ceux de ses concurrents), l'Inapi enregistre chaque année entre 5.500 et 6.000 demandes de marques de protection émanant toujours d'entreprises algériennes versées dans divers créneaux économiques, a-t-il encore fait savoir. "Nous considérons que ces statistiques sont encourageantes par rapport aux années précédentes, ce qui donne un impact positif sur l'évolution du marché et de l'économie nationale", a-t-il dit. Cette manifestation économique a été aussi une occasion pour signer une convention entre l'UKMO et l'INAPI pour l'installation d'un Centre d'appui à la technologie et l'innovation (CATI) au niveau de cet établissement d'enseignement supérieur. Il s'agit d'un centre créé dans le cadre du plan d'action de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour promouvoir l'innovation à travers la valorisation de la connaissance et du savoir-faire, selon le même responsable qui ajoute que l'INAPI compte actuellement 50 CATI implantés dans différentes institutions, dont les universités, les pépinières d'entreprises et autres. Organisé à la Faculté des hydrocarbures, des Energies renouvelables, des Sciences de la terre et de l'Univers, ce salon, auquel ont pris part une trentaine d'exposants activant dans divers domaines socioéconomique, a pour objectif de tisser une relation entre l'université et son l'environnement, tout en contribuant à garantir l'insertion des étudiants dans le monde professionnel, selon les organisateurs. Cette 6ème édition du salon a suscité un vif engouement des étudiants venus nombreux pour découvrir les nouvelles opportunités de formation, ainsi que celles d'emploi et d'entrepreneuriat, en dépit de la participation timide des entreprises économiques.