"Cette première visite officielle en sa qualité de Président de la Commission de l'Union africaine, intervient à la veille d'une importante échancre africaine, à savoir le sommet extraordinaire de l'UA qui se tiendra à Kigali (Rwanda) et qui sera consacré au lancement de la Zone de Libre échange continental africaine (ZLECA). Elle intervient également dans un contexte marqué par une dynamique spéciale qui caractérise la coopération entre l'Algérie et la Commission de l'Union africaine", note la même source. Au cours de cette visite M. Moussa Faki Mahamat aura des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, sur "l'ensemble des questions africaines inscrites à l'Agenda de l'Union, notamment les réformes en cours de l'Organisation continentale et son financement. Les questions de paix et de sécurité en Afrique constitueront également un chapitre important des discussions au regard des efforts soutenus de l'Algérie en faveur de la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique, notamment au Mali et en Libye", Il sera également reçu par de hauts responsables algériens avec lesquels il échangera sur "les questions africaines de l'heure et les perspectives du développement de la coopération avec l'Algérie", précise le communiqué. "Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que l'Algérie, reconnue en tant que pays engagé dans la promotion des intérêts de l'Afrique, entretient une coopération dense avec la Commission de l'Union africaine, dont témoignent les différentes actions de soutien entreprises par l'Algérie, à la demande de l'Union africaine, dans le cadre des missions de l'Organisation dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique. A cela s'ajoute le mandat confié au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, par ses pairs africains, en tant que Coordonnateur des efforts de l'Union africaine dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent", souligne la même source. L'Algérie a également "joué un rôle important dans la transformation de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) en l'actuelle Union africaine (UA). En effet le Sommet de l'OUA de 1999, tenue à Alger sous la Présidence de M. le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait posé les jalons de la construction africaine avec comme piliers essentiels les programmes du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) et du Mécanisme africaine d'Evaluation par les Pairs (MAEP)". Lire aussi: 30e sommet de l'UA: appel à accélérer les réformes et à renforcer l'intégration africaine L'Algérie est aussi "un fervent défenseur des intérêts de l'Afrique dans le processus en cours de la réforme des Nations unies, et de la démocratisation des institutions internationales, notamment du Conseil de Sécurité, à travers son rôle au sein du Comité des Dix Chefs d'Etat et de Gouvernement pour la Réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU (C-10)". La question des changements climatiques "constitue également un centre d'intérêt pour l'Algérie qui défend de manière constante la position africaine en la matière, et qui abrite d'ailleurs un centre d'excellence africain y afférent, à savoir l'Institut Panafricain pour les Science de l'Eau et de l'Energie, y compris les Changements climatiques (PAUWES). Cet institut constitue une réalisation phare du projet de l'Université Panafricaine et de l'Agenda 2063 de l'Organisation continentale", ajoute-t-on. "Il est également important de rappeler que l'Algérie abrite les sièges de deux organes importants de l'Union africaine, en l'occurrence le Centre africain d'Etudes et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT) et le mécanisme africain de coopération policière (AFRIPOL), dont la création et une partie considérable des efforts d'opérationnalisation reviennent à l'Algérie", conclut le communiqué du MAE.