La 6e Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance dédiée au combat du peuple sahraoui débutera vendredi avec la participation de pas moins de 100 participants venus de 53 pays, et ce, dans un contexte marqué par une intense activité diplomatique menée par les Sahraouis et Horst Kohler, l'Envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara occidental pour le règlement du conflit. La cérémonie d'ouverture de la 6e édition de la Conférence: "Le Droit des peuples à la résistance: le cas du peuple sahraoui", prévue les 30 et 31 mars en cours, sera présidée par le président de la République arabe sahraouie démocratique, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. La Conférence d'Alger se veut également une tribune pour exiger de l'ONU l'application rapide de ses recommandations (Conseil de sécurité) qui appellent dans leur ensemble à un référendum d'autodétermination transparent et loyal, sous supervision des Nations unies. Elle offre, également, l'opportunité de dénoncer "les violations massives et répétées des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental par l'administration d'occupation marocaine", ainsi que la découverte récente de fosses communes renfermant les sépultures sahraouies exécutées sommairement par l'armée marocaine. Ainsi, la Conférence se veut un espace pour rappeler la nécessité de dénoncer la spoliation systématique des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc, avec notamment la complicité de l'Union européenne (UE), dont la position sur la solution au conflit du Sahara occidental reste très "ambigüe" et même "partiale", en faveur du Maroc, et ce en contradiction avec le Droit internationale et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU.