Le représentant de la Fondation américaine RF-Kennedy pour les droits de l'homme, David Mckaen, a réitéré, vendredi à Alger, le soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, appelant la communauté internationale à "intervenir positivement" pour lui permettre de s'exprimer. "Je suis là pour transmettre aux participants ici présents le message de soutien de la direction de notre Fondation, adressé au peuple sahraoui, à l'autodétermination", a déclaré Mckaen lors de son intervention au deuxième et dernier jour de la 6e Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance organisée à Alger. "Les Sahraouis ont le droit de s'exprimer, d'avoir accès à l'emploi et tout simplement vivre en paix avec leur enfants", a-t-il souligné. Il a, en outre, mis l'accent sur le rôle de la communauté internationale représentées par l'ensemble des instances des Nations unies et les mécanismes des droits de l'homme, indiquant que "la communauté internationale doit se pencher sur les droits du peuple sahraoui, et répondre positivement et conformément aux traités internationaux et les résolutions des Nations unies pour permettre au peuple sahraoui de s'exprimer". La conférence dédiée au droit du peuple sahraoui à la résistance, a vu la participation, outre des délégations sahraouies en provenance des camps des réfugiés et des territoires sahraouis occupés, d'une centaine de participants venus de 53 pays d'Afrique, d'Amérique latine, du monde arabe, et d'Europe. Co-organisée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), et l'ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, la Conférence d'Alger, a été l'occasion notamment pour exiger l'application rapide de la résolution 1514 de l'ONU relative au droit des peuples à l'autodétermination. Les participants ont également appelé à briser l'embargo médiatique imposé par l'occupation marocaine aux populations sahraouies dans les territoires occupées et encouragé, par la même, les médias à se rendre dans les territoires occupés. Etaient présents à la conférence, des représentants de la société civile, des élus nationaux et locaux, des hommes politiques, des universitaires, des intellectuels et des journalistes.