Le nouveau cahier des charges définissant les conditions des activités cloud par des investisseurs privés exige l'implantation des data-center sur le territoire national, a indiqué mercredi à l'APS le Directeur informatique et systèmes d'information de l'Autorité de régulation de la poste et des Télécommunications (ARPT). Interrogé en marge du 6ème Sommet africain sur la cyber-sécurité, ouvert mardi à Oran, Lies Kaddouri a assuré que la principale exigence de ce nouveau cahier des charges est de "créer des bases de données sur le territoire national et non à l'étranger." Le nouveau cahier des charges, daté de janvier 2018, définit les conditions et les modalités d'établissement et d'exploitation des services d'hébergement et de stockage des contenus informatisés au profit d'utilisateurs distants dans le cadre des services dits d'informatique en nuage ou cloud computing. "On ne peut pas dissocier les cloud des data-center", a-t-il estimé, ajoutant que ce document exige, par ailleurs, des prestataires souhaitant investir dans le domaine de la création de cloud, "une sécurité irréprochable de leurs data-centers." "Avant de proposer des services cloud, les prestataires doivent ainsi prouver que leurs data center sont totalement sécurisés car, on ne peut pas offrir de l'espace de stockage sans fournir de garanties sur sa sécurisation", a insisté le même responsable. Trois mois après la publication du cahier des charges, une dizaine d'investisseurs intéressés par la prestation des cloud se sont déjà manifestés, a indiqué Lies Kaddouri, notant qu'"il s'agit d'un créneau nouveau dont on n'a pas encore mesuré le potentiel d'utilisateurs." S'agissant de la certification électronique, le même responsable a indiqué que celle-ci sera prochainement associée à l'Autorité de certification. Le ministère la Poste, des télécommunications, des technologies et du numérique gérera la certification nationale et gouvernementale alors que l''ARPT prendra en charge la certification économique.