Les délais de dépôt des thèses de doctorat pour les retardataires, fixé initialement au 30 juin en cours, ont été prolongés, a annoncé, mardi à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar. "Il a été convenu de prolonger les délais de dépôt des thèses de doctorat pour les retardataires des systèmes classique et LMD pour leur permettre de finaliser leurs thèses, une mesure qui répond aux revendications du syndicat et de la famille universitaire", a déclaré M. Hadjar à la presse en marge de sa réunion avec le Syndicat national des enseignants universitaires (SNEU), affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Evoquant l'année universitaire 2017/2018, le ministre a affirmé qu'elle était "calme et positive", sauf la grève des médecins résidents qui ont mis fin à leur mouvement de contestation, début de la semaine en cours, et ce après plus de 8 mois de grève. "Les médecins grévistes seront pris en charge pédagogiquement", a-t-il indiqué, estimant que le problème n'est pas soulevé pour les étudiants de fin de cycle (études médicales spécialisées), qui ont fini leurs études avant le début du mouvement de contestation et par conséquent, peuvent passer leurs examens normalement d'autant plus que, a-t-il ajouté, "les portes sont ouvertes devant tout un chacun". Concernant les autres étudiants résidents, M. Hadjar a dit "nous allons faire de notre mieux pour rattraper les cours par les comités spécialisés au niveau des facultés de médecine". Pour ce qui de la prochaine rentrée universitaire, le ministre de l'Enseignement supérieur a précisé que le secteur "est prêt à accueillir les nouveaux bacheliers", à travers des préparatifs détaillés à examiner lors de la prochaine conférence nationale des recteurs d'universités, prévue à l'issue de l'annonce des résultats du baccalauréat, à savoir "durant les dix premiers jours de juillet prochain". Le secteur verra la réception de près de 40.000 places pédagogiques et 30.000 lits au titre de la prochaine année universitaire, a-t-il fait savoir. De son côté, le Secrétaire général du Syndicat national des enseignants universitaires (SNEU) a indiqué que ce dernier proposera à la tutelle de revoir le travail des instances scientifiques et les lois en vigueur dans les comités sociaux au niveau des établissements universitaires, à l'effet de "mettre fin aux obstacles dont souffrent certains enseignants au niveau de ces instances". Il a annoncé par ailleurs la création d'une nouvelle organisation syndicale qui réunira son syndicat et le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), et dont la dénomination sera "Fédération nationale des enseignants et chercheurs universitaires", outre la création d'un autre syndicat des enseignants hospitalo-universitaires.