Les travaux du 31ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) ont pris fin lundi soir à Nouakchott avec l'adoption des rapports et des résolutions présentés par les différentes commissions, notamment sur le Sahara occidental, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, la corruption ainsi que les réformes institutionnelles de l'Organisation et l'adhésion d'autres pays du continent à la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). La mise en place du Mécanisme africain permettant à l'UA d'apporter un «appui efficace» au processus conduit par l'ONU, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, a été adoptée par la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, à laquelle a assisté le Premier ministre Ahmed Ouyahia en sa qualité de représentant du Président Abdelaziz Bouteflika. Ce mécanisme a été adopté suite au rapport élaboré par le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki sur la question du Sahara occidental et dans lequel il a été rappelé que le Sahara occidental et le Maroc doivent reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l'ONU. A ce propos, le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Smail Chergui, s'est félicité du dénouement de plusieurs situations de crise et de conflit, citant la réconciliation au Kenya, l'accords signé entre l'Ethiopie et l'Erythrée, celui signé entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son rival Riek Machar à Khartoum, ainsi que l'accalmie enregistré au Burundi après le renoncement du président de la République de ce pays à briguer un autre mandat. Toujours au plan sécuritaire, la mise en oeuvre de l'accord et de paix et de réconciliation nationale au Mali se poursuit de manière normale, alors que les efforts, notamment ceux de l'Algérie en matière de préservation de la paix dans la région du Sahel, ont été mis en exergue et salués par l'UA. De son côté, l'Algérie a fait part de sa disponibilité à poursuivre ses efforts en la matière, appelant à privilégier les solutions politiques et pacifiques, notamment en Libye.