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31ème sommet de l'UA à Nouakchott : Le combat contre la corruption doit être global en 2018
Publié dans Le Maghreb le 02 - 07 - 2018

Les travaux du 31ème sommet des Chefs d'Etat et gouvernement de l'Union africaine (UA) ont débuté dimanche à Nouakchott (Mauritanie), avec la participation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
"Remporter la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique" est le thème retenu pour ce sommet.
Le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a indiqué à l'ouverture des travaux de ce sommet que l'Afrique, faisait face à des défis sécuritaires, notamment le terrorisme, l'extrémisme, la drogue et la multiplication des foyers de tension, nécessitant une approche collective et la coordination des efforts pour parvenir au développement.
Placé sous le thème "Remporter la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique", ce sommet aura à traiter cette question majeure et cruciale avec pour objectif de parvenir à la prospérité et l'essor économique pour le continent africain.
Le choix du thème de la lutte contre la corruption, confirme l'engagement et la volonté ferme de l'Union africaine de lutter contre ce fléau à travers la mise en place de différents mécanismes.
De l'avis même de M. Faki, le combat contre la corruption doit être global en 2018, car a-t-il soutenu, la corruption prive l'Afrique de près de 50 milliards de dollars chaque année. Pour lui, toutes les nations africaines "sont concernées, d'une manière ou d'une autre, à des échelles plus au moins grandes" par ce fléau.
En Algérie, la constitutionnalisation de la lutte contre la corruption a été concrétisée par la mise en place de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), ce qui lui permet de figurer parmi les pays pionniers en Afrique en matière de lutte contre ce fléau qui a tendance à se généraliser à travers le continent et de par le monde.
Elle a déjà institué en 2016 un Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, conformément à la Constitution révisée et adoptée en février de la même année.
Les dirigeants africains se pencheront lors de ce sommet, sur l'épineuse question de la corruption pour faire de ce continent un havre de paix, d'intégration et de développement économique.
En proie à différents conflits, l'Afrique se doit, de l'avis de ses dirigeants, de privilégier le dialogue dans la résolution des conflits, avec des solutions purement africaines.
Dans ce cadre, la question du Sahara occidental sera au centre des attentions, puisqu'elle sera inscrite, pour la première fois, comme un "point à part et séparé" des autres questions à l'ordre du jour de ce 31ème sommet de l'UA.
La paix et la sécurité sont également inscrits à l'agenda de la réunion des dirigeants africains, qui examineront les moyens pour faire face en particulier à la radicalisation et l'extrémisme violent considérés comme les principaux facteurs derrière la menace terroriste.
Le règlement des situations de crise et de conflit au Sahel, en Libye, au Soudan du Sud et au Mali notamment qui font face au terrorisme et à ses différentes connexions, relève de la seule responsabilité des Africains.

Règlement de la crise au Soudan du Sud
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réitéré samedi soir à Nouakchott le soutien de l'Algérie à l'Union africaine pour le règlement de la crise du Soudan du Sud.
Ouyahia était intervenu en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du Comité de Haut niveau de l'Union africaine sur le Soudan du Sud, qui s'est tenu en prélude du 31ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, prévu dimanche et lundi.
Les travaux du Comité de Haut niveau de l'UA sur le Soudan du Sud ont été dirigés par le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, Président du Comité.
La réunion du Comité a également enregistré la participation du Président en exercice de l'UA, le Président rwandais Paul Kagame, dont le pays est membre du Comité, du Président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat et du Haut Représentant de l'UA pour le Soudan du Sud, l'ancien Président malien, Alpha Omar Konaré.
Lors de cette réunion, M. Ouyahia a réitéré le soutien de l'Algérie à la mise en œuvre du mandat du Comité de Haut niveau de l'Union africaine en vue d'accompagner les parties sud-soudanaises pour parvenir à une solution à la crise que connaît ce pays, sur la base des accords conclus sous l'égide de l'Autorité intergouvernementale pour le Développement (IGAD).
Il a, également, mis un "accent particulier" sur la nécessité pour l'UA, dans le cadre du "principe de l'appropriation", d'accompagner le processus engagé par l'IGAD.
Partant de ce même principe, il a souligné "l'impératif" d'une convergence des efforts des Nations unies et des partenaires pour venir en appui à ce processus.
Le Premier ministre a rendu hommage à l'IGAD ainsi qu'à l'UA et à son Comité de Haut niveau pour le travail "remarquable" accompli en vue du retour de la stabilité et de la sécurité au Soudan du Sud.
L'Algérie siège au sein de ce Comité (C-5), au titre de l'Afrique du Nord, aux côtés de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Rwanda et du Tchad.
Cette réunion a été suivie par un Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA consacré à la situation au Soudan du Sud, auquel a également pris part M. Ouyahia, représentant l'Algérie en tant que membre du Comité des cinq (C-5).

Comité ad hoc de haut niveau
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pris part samedi à Nouakchott à la réunion du Comité ad hoc de haut niveau de l'Union africaine (UA) pour le Soudan du Sud.
L'Algérie fait partie du Comité ad-hoc créé par le Conseil de paix et sécurité de l'UA en 2014, avec comme objectif de renforcer les efforts de médiation et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Mahamat Faki, a indiqué, à l'ouverture de cette réunion que le Comité ad hoc est disposé à accompagner l'IGAD dans ses efforts afin de parvenir à instaurer une paix durable au Soudan du Sud et dans toute la région, déplorant par ailleurs les souffrances des populations qui subissent les conséquences de l'instabilité dans la région.
M.Faki a en outre appelé à matérialiser sur le terrain l'accord de paix, signé mercredi dernier entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son rival Riek Machar à Khartoum. Cet accord prévoit notamment la mise en place d'un cessez-le-feu dans les trois jours.
L'accord prévoit un cessez-le-feu permanent, assorti d'un désengagement militaire, de l'ouverture d'un couloir humanitaire et de la libération des prisonniers de guerre et de détenus politiques. Le texte mentionne le déploiement de troupes régionales pour superviser le cessez-le-feu.

Résolution pacifique des conflits
Le 31e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement dont les travaux débuteront dimanche dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, se tient dans un contexte marqué par la volonté et la détermination de l'Organisation panafricaine d'aller vers des réformes profondes pour régler les conflits par des solutions pacifiques.
Le sommet qui se tient pour la première fois à Nouakchott enregistrera la présence d'une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le grand chantier de l'Union africaine, lancé par le président en exercice de l'Organisation, Paul Kagame, consiste à faire aboutir les réformes entamées, notamment le renforcement de l'intégration économique en Afrique et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale (ZLEC).

La Sahara occidental au menu
La question du Sahara occidental sera inscrite, pour la première fois, comme un "point à part et séparé" des autres questions à l'ordre du jour de ce sommet. Il s'agit d'un tournant important pour cette question car c'est la première fois qu'elle est inscrite ainsi et ne sera pas traitée dans le cadre "général et global des conflits".
Elle sera abordée et débattue au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, lesquels recevront pour la première fois également un "rapport exclusif et séparé" sur cette question, qui sera élaboré par le président de la Commission de l'UA, Moussa Mahamat Faki.
Ce rapport sera établi conformément à une résolution du sommet de l'UA de janvier dernier à Addis-Abeba, au cours duquel il a été demandé aussi à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et au Maroc de négocier en vue de résoudre le conflit.

Situation au Sahel, terrorisme et extrémisme violent
La paix et la sécurité sont à l'agenda de la réunion des dirigeants africains, qui examineront les moyens pour faire face en particulier à la radicalisation et l'extrémisme violent considérés comme les principaux facteurs derrière la menace terroriste.
Le président de la commission de l'UA n'a pas cessé d'affirmer que les problèmes de l'Afrique doivent être résolus par les Africains eux-mêmes. Le règlement des situations de crise et de conflit au Sahel, en Libye, au Soudan du Sud et au Mali notamment qui font face au terrorisme et à ses différentes connexions, relève de la seule responsabilité des Africains.
Il sera ainsi question des mécanismes pour se prémunir contre le terrorisme, initiés de concert par les pays africains, à leur tête l'Algérie qui avait appelé, à maintes reprises, à lutter contre ce fléau en
adoptant une approche globale qui allie développement économique et déradicalisation, tout en réitérant son opposition au paiement de rançons aux groupes terroristes afin d'assécher leurs sources de financement.

Privilégier le dialogue
La nécessité de privilégier le dialogue dans la résolution des conflits en Afrique a été soulignée samedi à Nouakchott par le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat.
Intervenant à la clôture des travaux de la 33 session du conseil exécutif de l'UA, qui ont pris fin dans la nuit de vendredi à samedi, M. Faki, a soutenu qu'il était nécessaire de "privilégier le dialogue dans la résolution des conflits", citant notamment le Sahara Occidental, la République Centrafricaine et le Mali, déplorant que ce sont les populations qui en subissent les conséquences.
Insistant sur l'organisation d'élections démocratiques et le recours à des solutions pacifiques dans le continent, M. Faki a appelé à montrer l'exemple en matière de bonne gouvernance, en référence au thème du sommet du l'UA "Remporter la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique".
Pour ce qui est du volet relatif à l'autofinancement de l'UA, M. Faki a indiqué que plus d'une trentaine d'Etats membres appliquaient la taxe de 0,2% sur les importations pour financer l'organisation, en application d'une résolution du sommet de Kigali en 2017.
Dans le même contexte, il a annoncé la présentation d'un rapport exhaustif sur la réforme institutionnelle de l'UA au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement à l'occasion du sommet de l'Union, prévu dimanche et lundi.
En outre, M. Faki a mis en avant les avancées considérables enregistrées dans la mise en œuvre de l'Agenda 2063, à travers l'adoption et la signature des grands projets principaux de ce dossier, notamment la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) et la libre circulation des personnes.
Par ailleurs, le responsable africain a loué les efforts de paix entre le Soudan et le Soudan du sud, saluant également les initiatives en cours pour la normalisation des relations entre l'Erythrée et l'Ethiopie.
L'Algérie a été représentée à la réunion du conseil exécutif de l'UA par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Nourredine Ayadi.


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