Une quarantaine d'écrivaines algériennes sont attendues les 1 et 2 septembre à Alger pour animer des rencontres thématiques et des ateliers professionnels à la faveur de la première édition des "Rencontres annuelles Méditerranée Afrique des jeunes écrivaines", annoncent les organisateurs. Invitée d'honneur de cette première édition, l'écrivaine française d'origine algérienne Faïza Guène, qui avait publié en 2004 "Kiffe Kiffe demain", traduit vers 26 langues différentes, animera une rencontre sur l'avenir de l'écriture et les espoirs à entrevoir pour l'écrivaine algérienne. Des auteurs comme Lynda Chouiten, Amal Bouchareb, Neciba Attalah, Hanane Bouraï, Malika Fecih ou encore Lynda Handala animeront une rencontre sur la liberté dans l'œuvre littéraire, alors qu'une autre rencontre sur la traduction réunira Rabia Djelti, Asia Baz, Selma Challal, Yasmina Brihoum ou encore Samira Bendris et Sandra Triki qui raconteront leurs expériences respectives. Une dizaine de professionnelles du livre, éditrices et libraires prendront également part à cette rencontre à l'instar des éditions du Champs libre, El Kalima, Mim, Dalimen, Anep, El Ibriz, Apic ou encore Enag pour évoquer les femmes dans l'édition. Les parcours d'autres auteurs comme Lynda-Nawel Tebbani, Amira-Géhanne Khalfallah, Saliha Laradji, Ouarda Cherifi, Lynda Koudache ou de Naima Guerziz seront également mis en lumière. Cette première édition prévoit d'ateliers sur "La place de la littérature de l'ailleurs dans le programme universitaire algérien", en plus d'un autre atelier animé par Fïza Guène, Malika Laïchour, Yasmine Chouikh, Ghania Seddik, et Malika Madi et qui sera dédié à l'adaptation de roman au cinéma. Un atelier sera également réservé à un bilan de la situation du neuvième art en Algérie et au manque d'enthousiasme des éditeurs pour la bande dessinée. A la faveur de cette rencontre, un nouveau prix littéraire portant le nom de la romancière et psychiatre algérienne Yamina Mechakra (1949-2013), auteur de "La grotte éclatée" (1979) et de "Arris" (1999), sera lancé le 2 septembre et attribué par un jury exclusivement féminin présidé par Rabia Djelti pour la langue arabe, Lynda Koudache pour le Tamazight et Maïssa Bey pour la langue française. Outre les ateliers et rencontres, une librairie sera installée au niveau de la Bn pour permettre aux écrivains d'aller à la rencontre de leurs lecteurs. Organisées sous l'égide du ministère de la Culture, ces rencontres ambitionnent de devenir une "plateforme de réflexion autour du féminin dans la littérature et les métiers qui lui sont consacrés" en plus de mettre en avant la littérature algérienne "produite par des écrivaines vivant et travaillant en Algérie ou s'illustrant à l'étranger", indiquent les organisateurs.