Une enquête nationale réalisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en coordination avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la période 2016/2017, a révélé que plus de 14% des Algériens âgés entre 18 et 69 ans souffraient de diabète. "Le taux de prévalence du diabète est passé de 8% en 2003, à 10% en 2012 pour atteindre 14% en 2017", ont démontré les résultats de l'enquête effectuée sur un échantillon de 7450 personnes représentant les différentes régions du pays, présentés mercredi en présence des représentants desinstances onusiennes à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre. Selon ladite enquête, "53,5% des personnes interrogées n'ont jamais bénéficié d'une mesure de la glycémie par les professionnels de la santé et 29,7% des diabétiques sont sous insulines et 78,2% sous antidiabétiques oraux". Evoquant les 8 facteurs de risque en Algérie, à l'origine des maladies chroniques, l'enquête a démontré que 28,4% des sujets enquêtés "ayant une hypercholestérolémie sont sous médication par voie orale prescrite et 71,3% n'ont jamais bénéficié de la mesure de la cholestérolémie par lesprofessionnels de la santé". "1/3 des répondants ont déclaré être exposés à la fumée de tabac au niveau du domicile, et 1/3 en milieu professionnel", ajoute la même source. Concernant l'hygiène alimentaire, "85,3% des répondants ont déclaré consommer moins de 05 portions de fruits et légumes par jour, 23,5% des sujets enquêtés ont déclaré ajouter du sel ou des assaisonnements salés au moment de la préparation des repas, et 17% ont déclaré consommer desaliments transformés riches en sel (avec une prédominance masculine et pour les sujets jeunes).