L'année s'achève sur un bilan positif pour le champs littéraire, aidé par un dynamisme remarqué de l'édition algérienne qui s'est distinguée en 2018 par une production prolifique d'œuvres d'auteurs confirmés et l'émergence de jeunes plumes. Faisant presque fonction de rentrée littéraire, le Sila (Salon international du livre d'Alger) aura été, comme chaque année, l'occasion de découvrir les nouvelles publications des éditeurs locaux qui proposaient les dernières œuvres d'écrivains connus et de journalistes lancés dans l'écriture romanesque depuis quelques années. Les romanciers Mohamed Magani et Mustapha Bouchareb auront été les premiers à donner le top départ des publication en cette année avec la sortie, respectivement, de "L'année miraculeuse" et "La fatwa", tous deux chez Chihab, suivis de "Khalil", dernier ouvrage de l'écrivain à succès Yasmina Khadra. A partir du mois de septembre, plusieurs autres £uvres paraîtront: "Le naufrage de la lune" de Amira-Géhanne Khalfallah, "Nulle autre voix" Maïssa Bey, "Les yeux de Mansour" de Ryad Girod, "Le peintre dévorant la femme" de Kamel Daoud, "Sentiments irradiés" de Djamel Mati, "Aïzer, un enfant de la guerre" de Mohamed Sari, ou encore "Les couffins de l'équinoxe" de Ameziane Ferhani, parmi d'autres. Dans sa sixième édition le prix littéraire Mohamed Dib a été attribué cette année aux auteurs Mohamed Saadoune pour son roman "la défaite", à Smail Yabrir pour "Maoula El haïra", et à Sami Messaoudene pour "Enza". L'écrivaine algérienne Aïcha Kassoul a remporté cette année le Prix "Escale littéraire" pour son roman "La Colombe de Kant", alors que le roman "1994" de Adlene Meddi avait reçu le prix "Transfuge" du meilleur polar francophone de l'année 2018, une année qui aussi vu la distinction du roman "Zabor ou les psaumes" de kamle Daoud qui a reçu le Prix méditerranée du Centre méditerranéen de littérature. Le Grand prix Assia Djebar dans sa 4e édition a été quant à lui attribué aux écrivains Nahed Boukhalfa pour sa fiction en Arabe "Sirène, destination d'un homme optimiste", Ryad Girod pour "Les yeux de Mansour" (Français) et Mhenni Khalifi pour son roman en Tamazight " Imehbal " (Les fous).