Plusieurs partis politiques ont salué mercredi la démission du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, appelant à l'impératif de conjuguer les efforts de toutes les parties dans le but de mettre en place une plateforme d'entente pour réussir la période de transition. A ce propos, le parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR) a salué la démission du Président Bouteflika, estimant que cette "sage" décision permettrait de surmonter "cette phase qui augurait de graves conséquences sur la stabilité des institutions de l'Etat à même d'assurer la liberté des personnes et des biens tout en rassurant l'opinion publique nationale et facilitant au pays l'amorce d'une nouvelle étape devant réaliser aspirations et ambitions légitimes du peuple algérien". La même formation politique s'est félicitée du peuple algérien qui a adhéré à la solution constitutionnelle qui mettra l'Algérie à l'abri de tout conflit à même de la prémunir contre les tentatives malveillantes de certaines parties qui, selon le communiqué de l'ANR, appelant les partis loyaux et nationalistes, la société civile et le mouvement populaire à adhérer aux institutions constitutionnelles, en tête desquelles l'Armée nationale populaire (ANP) pour bâtir une Algérie nouvelle par ordre de priorité loin de toutes positions intégristes. L'ANR a salué, par ailleurs, la position historique de l'ANP qui s'est acquittée pleinement de ses missions et de ses prérogatives conformément à l'article 28 de la Constitution, une position qui reflète le souci de l'ANP pour réaliser toutes les revendications du peuple et recouvrer ses droits constitutionnels et sa souveraineté à part entière. La même formation politique a salué, en outre, les efforts consentis par l'institution militaire pour avoir "adopter et accompagner les revendications du peuple algérien tout en restant engagée à les concrétiser, et ce dans le respect de la Constitution notamment les articles 7, 8 et 102". Réitérant sa position relative au rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de l'Algérie, peu importe son origine, le Mouvement El Islah a affirmé que les algériens sont capables de traiter leurs différentes affaires conformément aux moyens et aux mécanismes souhaitables. Par ailleurs, le parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a estimé que "la démission" du président Abdelaziz Bouteflika constitue "une première grande victoire pour la mobilisation du peuple et une décision devant sécuriser l'Algérie de tout dérapage", soulignant que "la lutte pacifique est le seul moyen de recouvrer la dignité et la souveraineté pleine et entière sur notre sort". "Ceux qui se sont mobilisés chaque vendredi, toute catégorie confondue, sont les seuls à pouvoir assurer une véritable transition", a indiqué le parti.