Des centaines d'étudiants ont observé, mardi à la place de la Grande poste à Alger, un sit-in pacifique au cours duquel ils ont confirmé le maintien de leur grève jusqu'à satisfaction des revendications du peuple qui réclame le changement du système et le départ des anciennes figures". Dès les premières heures de la matinée, des groupes d'étudiants ont envahi la place de la Grande poste et les rues adjacentes, hissant des banderoles exprimant leurs positions vis-à-vis des développements marquant la scène politique. Brandissant l'emblème national, les étudiants ont scandé plusieurs slogans pour "la rupture avec l'ancien système et le départ de ses symbole, à leur tête, les trois +B+, à savoir, Bensalah, Bedoui, Boucharab. Ce sit-in a été l'occasion pour les manifestants d'exprimer leurs positions vis-à-vis des développements politiques, rejetant notamment la rencontre de concertation à laquelle avait appelé la présidence de la République pour discuter de la création d'une Commission nationale pour l'organisation et la préparation de l'élection présidentielle réitérant "leur refus catégorique" du Gouvernement de Bedoui. Par ailleurs, les contestataires ont appelé à "juger les responsables de la corruption et de la dilapidation des ressources nationales", scandant "Armée-peuple... frères" et "Le pays n'est pas un hôtel qu'on quitte lorsque le service est moins bien". Le sit-in a été marqué, en outre, par la constitutions de plusieurs groupes d'étudiants chargés de prodiguer les premier soins, l'organisation du trafic routier et le nettoyage des lieux après la manifestation.