Le Secrétaire général (SG) de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a fait état de la participation officielle de sa formation politique, en guise d'engagement à la solution constitutionnelle électorale, à la présidentielle quelque soit la date de sa tenue. S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la rencontre nationale des bureaux de wilayas, M. Sahli a précisé que "son parti prendra part officiellement à la prochaine Présidentielle, en guise d'engagement à la solution constitutionnelle électorale, et ce quelque soit la date de sa tenue (le 4 juillet prochain ou à une date ultérieure), appelant par la même occasion à l'impératif de "trouver des solutions à la situation politique actuelle que traverse le pays à travers le rétablissement de la confiance Pouvoir-Peuple par le biais d'un dialogue constructif et objectif alimenté par les différentes tranches de la société". Prônant l'importance d'organiser "une Présidentielle démocratique et régulière", M. Sahli a mis l'accent sur "le soutien de son parti aux revendications des marches populaires pacifiques en faveur du départ du système et à sa tête les symboles restant notamment les 2 B (Bedoui et Bouchareb). De même qu'il a appelé à "la consécration d'une justice libre et intègre" plus particulièrement dans la poursuite en justice de tous ceux qui se sont avérés impliqués dans des affaires de corruption, tout en veillant à respecter la présomption d'innocence. Dans ce cadre, M. Sahli a appelé "tous les partis politiques y compris ceux de l'opposition, la société civile et des représentants du Hirak populaire à s'impliquer dans le dialogue afin de faire des propositions concrètes et constructives à même de sortir le pays de la situation actuelle dans le cadre de la Constitution". Plus précis, le SG de l'ANR a rappelé que sa formation politique avait pris part à la dernière rencontre de concertation auquel a appelé le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, une rencontre censée être un vivier pour "des propositions réelles et réalisables en concrétisation aux revendications populaires et pour la sauvegarde de la solution constitutionnelle électorale". Aussi, il a souligné l'impératif "départ du Gouvernement Bedoui et la nomination d'un gouvernement de consensus national sous la conduite d'une personnalité nationale indépendante". Par ailleurs, M. Sahli a affirmé que la réclamation par le Hirak du départ du chef de l'Etat actuel "n'est pas une solution idoine, cette personnalité étant désignée dans le cadre de la légitimité constitutionnelle pour une durée de 90 jours et quittera ses fonctions de façon automatique au terme de ses prérogatives tel que stipulé par la loi". Outre "l'installation d'une instance indépendante chargée de l'organisation des élections, composée de magistrats, de greffiers, ainsi que des représentants de la société civile, des syndicats, des partis politiques et du Hirak populaire", le SG de l'ANR a mis en exergue l'importance de "réviser certains articles du Code électoral notamment ceux relatifs à l'organisation de la Présidentielle".