Le coup d'envoi de la 10e édition de l'Université d'été des cadres du Front Polisario et de l'Etat sahraoui a été donné samedi à Boumerdès, avec la participation de 400 cadres représentant différentes institutions nationales sahraouies. La cérémonie d'ouverture de cette 10e édition du genre, abritée par la salle des conférences de l'université "M'hamed Bouguerra" de Boumerdès, jusqu'au 7 août prochain, a été marquée par la présence du président de l'Assemblée nationale populaire (APN), Slimane Chenine et le Premier ministre Sahraoui, Mohamed Wali Akeik. Des membres du Gouvernement sahraoui et nombre de personnalités nationales politiques et culturelles, outre d'anciens ministres, des ambassadeurs de nombreux pays accrédités en Algérie, et autres représentants du mouvement associatif, ont également été présent à l'évènement. Dans son allocution d'ouverture, le président de cette université d'été s'est félicité du "soutien accordé par les autorités algériennes pour le succès" de cette nouvelle édition, qualifiée, par lui, d'"espace de rencontre et d'interaction positive entre les peuples sahraoui et algérien, afin d'ouvrir un chemin pour un avenir commun et prospère", a-t-il souligné. Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Layachi, a estimé que "cette université est une tribune d'information, de concertation et d'échanges d'expériences et de points de vues sur des thèmes divers en relation avec le combat du peuple sahraoui", soutenant que l'opportunité est, aussi, offerte au peuple algérien afin d'exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui qui réaffirme, à l'occasion, "ses revendications de libération légitimes, soutenues par de nombreux Etats dans le monde, par le Droit international, les militants de la Justice, et des organisations internationales". "Le peuple algérien ne cautionnera jamais la politique répressive du régime marocain à l'égard du peuple sahraoui", a-t-il, en outre, affirmé, rappelant que le conflit qui a lieu dans le Sahara Occidental "n'est pas entre l'Algérie et le Maroc, mais bien entre un mouvement de libération, représenté par le Front Polisario et la Force d'occupation marocaine, qui entrave les efforts de l'ONU pour un règlement juste de cette cause, à travers un référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui", a-t-il observé. Cette 10e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de l'Etat sahraoui se poursuivra jusqu'au 8 août prochain, sous le slogan "Peuples algérien et sahraoui: fraternité, serment et fidélité ". Plusieurs thèmes liés à la question sahraouie sont au menu de la première semaine de la rencontre, dont entre autres le droit international, les droits des peuples colonisés (cas du peuple sahraoui), les transgressions des droits humains au niveau des territoires occupés et les considérations liées au droit international. Outre la protection des ressources naturelles et le "mur de la honte", et l'engagement de neutralité de l'Union africaine et de l'ONU, dans le conflit sahraoui. Durant la 2eme semaine, les intervenants aborderont d'autres sujets liés à la résistance pacifique sahraouie, le femme sahraouie et son rôle dans le processus de libération et de construction, et les moyens de lutte contre la guerre psychologique.