Outre des chercheurs universitaires et autres représentants d'organismes et du mouvement associatif algériens, cette cinquième édition a également vu la participation d'un représentant du ministère de l'Energie et des Mines et de Sonatrach, de l'ambassadeur de la République d'Afrique du Sud en Algérie et du président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui. Lancée sous le nom «Akdim Izik», la manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 21 août, est organisée sous le thème «La politique d'expansionnisme et d'exportation des drogues marocaines, une entrave à la consécration du rêve des peuples maghrébins». Une série de communications ont marqué l'ouverture des travaux de cette édition, inaugurée par le ministre de la Construction et du Peuplement des terres libérées et également président de cette université d'été, Balahi Essaïd, qui a loué la «politique algérienne constante» à l'égard de la cause sahraouie tout en assumant «les conséquences de cette position ferme et courageuse». M. Balahi a souligné la coïncidence de cette université avec la campagne nationale et internationale pour la libération de tous les détenus sahraouis des prisons marocaines, ainsi qu'avec la «campagne d'élimination et de destruction dont est victime le peuple de Ghaza en Palestine de la part du régime sioniste, au vu et au su du monde entier». Pour sa part, Ibrahim Ghali, ambassadeur de la RASD en Algérie, a salué la position de l'Union africaine (UA) suite à la désignation, lors de sa dernière réunion, d'un envoyé spécial de l'UA pour le Sahara occidental. «Cette université est une tribune d'information, de concertation et d'échange d'expériences sur des thèmes divers en relation avec le combat du peuple sahraoui», a indiqué, à son tour, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Layachi, estimant que l'opportunité est aussi offerte au peuple algérien d'exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui qui réaffirme, à l'occasion, «ses revendications de libération légitimes, soutenues par de nombreux Etats de par le monde, par le droit international, les militants de la justice et des organisations internationales». Le peuple algérien «ne cautionnera jamais la politique répressive du régime marocain à l'égard du peuple sahraoui», a-t-il affirmé, rappelant que le conflit qui a lieu au Sahara occidental «n'est pas entre l'Algérie et le Maroc, mais bien entre un mouvement de libération représenté par le Front Polisario et la force d'occupation marocaine».