Le wali d'Alger, Abdelkhalek Sayouda a indiqué, samedi, que l'année scolaire 2019/2020 verra la réception de 102 établissements éducatifs de différents cycles (primaire, moyen et secondaire). En prévision de la rentrée scolaire 2019-2020, il est prévu la réception de 102 établissements, dont des groupes scolaires (primaires), des collèges et des lycées en plus de 24 classes d'appoint et de 9 cantines, a précisé M. Sayouda lors d'un point de presse au terme d'une visite d'inspection à nombre de projets du secteur de l'Education nationale au niveau des circonscriptions administrative de Rouiba, Bir Mourad Raïs et Cheraga. Le chef de l'exécutif de la wilaya d'Alger a fait état, à cette occasion, de la réception la semaine prochaine, de 65 groupes scolaires de cycle primaire (sur 78 projets en cours de réalisation) ainsi que de 13 autres durant le premier trimestre de l'année scolaire, soit 960 classes d'une capacité supplémentaire de plus de 38.400 places pédagogiques. Il a évoqué également la réception de 13 collèges, de 5 lycées, de 29 classes d'appoint et 9 cantines. Ces établissements, équipés de tous les moyens pour accueillir les élèves, permettront d'allèger la surcharge dans plusieurs infrastructures éducatives, particulièrement au niveau des nouveaux pôles urbains comme El Kerrouche (Reghaïa), Ain Malha et Djenane Sfari (Gué de Constantine), Ouled Fayet, la nouvelle ville de Sidi Abdellah et d'autres communes, a-t-il précisé. Pour le cycle moyen, il est prévu la réception de pas moins de 265 classes d'une capacité supplémentaire de 10.240 places. Quant au cycle secondaire, 5 nouveaux lycées ont été réceptionnés sur un total de 8 programmés, offrant près de 8000 nouvelles places, a ajouté le wali d'Alger, affirmant qu'il sera mis fin au système de la double vacation dans la plupart des établissements éducatifs. Par ailleurs, M. Sayouda a fait état de la disponibilité des assiettes foncières destinées à la réalisation de 98 établissements éducatifs à Alger, pour un budget de 12,830 milliards de DA, indiquant que l'opération est en phase des marchés publics pour engager les travaux de réalisation. Evoquant les opérations de restauration touchant notamment l'éclairage, les salles d'eau et la peinture afin d'améliorer les conditions de scolarisation, le même responsable a affirmé qu'une enveloppe de 100 milliards de centimes ont été débloqués pour les opérations de restauration et de réhabilitation, dont 52 milliards de centimes pour les écoles primaires, 22 milliards de centimes pour les établissements du cycle moyen et 25 milliards de centimes pour le cycle secondaire. Pour ce qui est de la solidarité au profit des familles démunies, M. Sayouda a déclaré que la Wilaya a consacré une enveloppe de 13 milliards de centimes à répartir à travers les communes pour l'acquisition de 25.000 cartables, dans un premier temps, et de 30 milliards de centimes au titre de la bourse scolaire (3.000 DA) au profit de 100.000 élèves. Concernant les cantines scolaires, au nombre de 331 à travers la wilaya d'Alger, le wali a fait état d'une enveloppe de l'ordre 76 milliards de centimes de la part du Fonds commun des Collectivités locales afin d'améliorer la qualité des repas proposés au niveau des écoles primaires, outre la consécration de 216 bus scolaires au profit de plus de 25.000 élèves. M. Sayouda a fait savoir, en outre, que plus de 4.000 milliards de centimes ont été consacrés au titre du budget supplémentaire de la wilaya (en cours de validation au niveau des services du ministère de l'Intérieur), pour la réalisation de projets de proximité, enregistrés depuis des années et non lancés, ayant un rapport direct avec le quotidien du citoyen, comme les routes, l'éclairage public et la rénovations des canalisations des eaux usées, en accordant la priorité aux secteurs de la Jeunesse et des Sports et de l'Aménagement du territoire. A ce propos, il a souligné sa volonté de garantir les enveloppes financières nécessaires à la réalisation de ces projets "afin d'améliorer le cadre du vie du citoyen", déplorant, par ailleurs, le fait que le taux de raccordement au réseau du gaz ne dépasse pas les 70% dans la capitale.