Deux conventions ont été signées, mardi à Alger, entre le Groupe algérien de transport maritime (GATMA), d'une part, et l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL) et l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), d'autre part, pour promouvoir l'utilisation de la flotte maritime nationale et limiter ainsi le recours aux moyens de transport étrangers en vue de réduire les dépenses en devises pour l'importation de blé et de la poudre de lait. Les deux conventions, qui interviennent en application des décisions du Conseil de Gouvernement et des instructions du Premier ministre, Noureddine Bedoui, ont été signées au siège du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, lors d'une cérémonie présidée par le ministre du secteur, Chérif Omari, et son homologue des Travaux publics et des Transport, Mustapha Kouraba. Les conventions ont été signées par le Directeur général du Groupe algérien de transport maritime (GATMA), Smain Larbi Ghomri, d'une part, et les Directeurs généraux par intérim de l'OAIC, Nacereddine Messaoudi, et de l'ONIL, Khaled Soualmia. Elles prévoient le recours aux navires algériens pour la prise en charge des importations de produits alimentaires en vue de réduire les dépenses en devises engendrées par les services de transport maritime, et dont la plupart son assurés par des transporteurs battant pavillon étranger. Il s'agit d'augmenter la part de participation des navires algériens aux opérations d'importation de céréales et de la poudre de lait, de limiter le recours aux armateurs étrangers et de relancer le programme d'investissement décidé par le Conseil des participations de l'Etat pour l'acquisition de nouveaux navires dans le cadre du renforcement de la flotte maritime nationale. Concernant le blé tendre, il a expliqué que la demande sur le marché national était "forte" vu la grande consommation du pain, faisant part de la prise de mesures supplémentaires dès le début de la saison de semence pour renforcer la production de ce produit et réduire son importation conformément à la politique du gouvernement visant la rationalisation des importations et la réalisation de la sécurité alimentaire. A une question sur le refus de la laiterie fromagerie de Tesssala (Sidi-Bel-Abbès), filiale du Groupe Giplait, de réceptionner des quantités de lait livrées par certains éleveurs de Sidi-Bel-Abbès, ce qui peut causer une pénurie de cette matière vitale, M. Omari a écarté l'éventualité d'une crise dans l'approvisionnement en cette matière", rappelant que les quantités refoulées étaient non conformes aux normes en vigueur et représentaient un danger pour la santé publique. Une rencontre a eu lieu entre les responsable de Giplait et des représentants des éleveurs ayant permis de trouvé une solution à ce problème pour que "les choses reviennent à la normale", a indiqué le ministre.