Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a affirmé mercredi à Yokohama que l'avenir des relations entre l'Algérie et le Japon "sera prospère", soulignant la volonté des deux parties de hisser leur coopération "au plus haut niveau au mieux des intérêts des deux pays". Dans une déclaration à la presse, à l'issue de son entretien avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, en marge des travaux de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7), M. Bedoui a indiqué que "l'avenir des relations entre l'Algérie et le Japon sera prospère, vu le niveau actuel de la coopération", exprimant "la forte volonté des deux parties de la hisser au plus haut niveau, au service des intérêts des deux pays, et en faveur de la nouvelle dynamique que connaît l'Algérie et devra connaître, grâce à ses richesses et potentialités". La rencontre a permis de "valoriser le niveau de la coopération bilatérale et de réaffirmer l'importance de promouvoir le partenariat au plus haut niveau", a poursuivi M. Bedoui, rappelant que "le bon niveau de partenariat enregistré durant les années 70 a connu une baisse en début des années 90". L'entretien a également porté sur les mécanismes de coopération, a ajouté M. Bedoui, soulignant la nécessité de "hâter l'installation d'une commission économique entre les deux pays". Il a exprimé, dans ce sens, la volonté des deux parties de "concourir à la promotion de cette commission, en vue d'en faire une commission intergouvernementale, sur proposition de l'Algérie, répondant aux aspirations des deux pays", notamment au regard de "l'expérience avérée du Japon dans plusieurs créneaux, à savoir les énergies renouvelables, la lutte contre les catastrophes naturelles et la mise à niveau de la ressource humaine". "L'Algérie utilise aujourd'hui les technologies de l'information et de la communication (TICS) dans la formation des formateurs dans plusieurs spécialités", a-t-il observé. Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé que les relations entre les deux pays "remontent à 1958", soulignant que "le Japon et des personnalités scientifiques de ce pays avaient adopté des positions historiques vis-à-vis de la guerre de libération nationale".