Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a quitté vendredi le Japon, après sa participation aux travaux de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD7) qui s'est tenue à Yokohama, en qualité de représentant du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. En marge des travaux de la TICAD7, M. Bedoui a eu des entretiens avec nombre de dirigeants, dont le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, avec lequel il a passé en revue l'état des relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage. M. Bedoui avait souligné que «l'avenir des relations entre l'Algérie et le Japon sera prospère au vu du niveau actuel de la coopération», en exprimant «la forte volonté des deux parties à le hisser au plus haut niveau au service de l'intérêt des deux pays et de la nouvelle dynamique que connaît l'Algérie et devra connaître, grâce à ses richesses et potentialités». Le Premier ministre a fait état de «la grande volonté des deux pays à promouvoir le partenariat au plus haut niveau, notamment dans les domaines économiques», soulignant l'existence d'«expériences bilatérales fructueuses». Il a mis l'accent, dans ce sens, sur l'impératif «d'accélérer l'installation d'une commission économique entre les deux pays». M. Bedoui s'est également entretenu avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi qu'avec le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat et a également rencontré des membres du groupe parlementaire d'amitié Japon-Union africaine. Pour le Premier ministre «la présence constante de l'Algérie à de tels manifestations (TICAD 7) traduit sa volonté de hisser l'Afrique au niveau des aspirations de l'ensemble des Africains». Il a que de telles rencontres offrent l'opportunité aux Africains de faire part de leurs ambitions et aspirations au développement et au progrès. La conférence de la TICAD 7, organisée à l'initiative du gouvernement japonais conjointement avec l'ONU, le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA) et la Banque mondiale, se veut un espace international de concertation pour le développement du continent africain. Lors de cette rencontre, la délégation algérienne avait présenté un exposé sur «la santé et l'alimentation», mettant en exergue les efforts de l'Algérie en matière de prise en charge de la santé du citoyen et du développement du système de santé. Elle a souligné que l'Algérie «a consacré, dans sa Constitution, que la santé est un droit fondamental au citoyen algérien, ce qui a amené à la réalisation et au développement des structures et infrastructures dans ce secteur, voire le soutien constant aux ressources humaines et au développement du système de la santé».