La promotion des activités économiques, l'amélioration du climat des affaires et de l''investissement et le développement de la ressource humaine seront à l'ordre du jour de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7). Ce Sommet auquel plus de 4500 participants sont attendus, vise à mener des concertations et des débats à l'échelle internationale sur le thème du développement du continent africain et d'autres thèmes liés à la sécurité et la stabilité. Les participants à ce Sommet œuvrent à poursuivre le renforcement du dialogue entre les deux secteurs public et privé en Afrique et le Japon ainsi que le développement de la ressource humaine en adoptant la formation puis les investissements outre le soutien aux infrastructures de qualité en améliorant les canaux de communication et la concrétisation des Objectifs du développement durable (ODD) et de l'Agenda 2063. Au plan économique, les travaux de ce Sommet seront axés sur plusieurs thématiques, dont le renforcement et la promotion des services médicaux en assurant une couverture globale, outre l'accompagnement des pays africains pour leur permettre de bénéficier de la technologie moderne du Japon dans les domaines des sciences, de l'enseignement, de l'environnement et de la gestion des catastrophes. Parmi les thèmes de cette rencontre figurent également la consolidation de l'instauration de la paix et la sécurité et le développent de la ressource humaine. Selon l'ordre du jour de ce Sommet, les représentants du secteur des affaires rejoindront les débats, durant le deuxième jour, pour examiner des questions liées à la santé, l'enseignement, l'environnement et la prévention des catastrophes. Durant la dernier jour de la Conférence, les participants échangeront les vues autour des questions de la paix et la stabilité en Afrique avant d'adopter la Déclaration finale du Sommet.
Établissement d'un partenariat "gagnant-gagnant" entre l'Afrique et le Japon Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé mardi à Yokohama (Japon) que le message de l'Algérie pour la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique , s'articulait autour de la garantie d'un partenariat "gagant-gagnant" entre le Japon et l'Afrique. Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de la réunion ministérielle préparatoire à la TICAD7, prévue du 28 au 30 août, M. Boukadoum a indiqué que "le message de l'Algérie au sommet consiste en l'établissement d'un partenariat gagnant-gagnant", notant que le continent africain "ne se suffit plus d'être une source d'approvisionnement en matières premières". L'Afrique compte plusieurs partenaires de par le monde, a-t-il poursuivi, soulignant que parmi les enjeux de la TICAD 7 "l'établissement d'un partenariat efficace et constructif, à même de permettre aux Africains d'acquérir une expertise en termes d'organisation et de financement dans certains domaines fixés par les experts, à savoir l'invention, la technologie, l'irrigation et le financement du transport en Afrique". Boukadoum a estimé que la forte participation des chefs d'Etat et de gouvernement au Sommet de Yokohama témoigne de "l'importance que revêt cette rencontre". Il a également salué "la participation de tous les pays membres de l'Union africaine (UA) à ce rendez-vous y compris la République arabe sahraouie démocratique (RASD)", qualifiant cette présence de "grand acquis pour l'Afrique". Il a ajouté, en outre, que l'Algérie soutenait la participation de tous les pays de l'UA qui aura un impact positif sur l'ensemble des membres". Par ailleurs, le ministre a rappelé que la coopération entre l'Algérie et le Japon remonte à l'indépendance, notamment dans le domaine du pétrole et de la prospection, rappelant qu'une concertation régulière est établie entre les deux pays dans les fora internationaux".
L'entrée en vigueur de la ZLECAF saluée Intervenant lors de cette rencontre, le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono a salué l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), soulignant que cette décision "très importante" est à même de "contribuer au processus de la création d'un marché africain unique pour plus d'un milliard d'habitants du continent". La réunion préparatoire examinera, a-t-il ajouté, le projet d'ordre du jour du Sommet et le projet de Déclaration de Yokohama qui sera soumis aux Chefs d'Etat et de Gouvernement à partir de demain (mercredi), en sus de l'examen du rapport du Sommet de Nairobi (TICAD 6) de 2016. Pour sa part, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri, dont son pays préside l'Union africaine (UA), a indiqué que cette rencontre "vient couronner un processus d'actions communes entamées depuis TICAD 6, mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre les efforts et l'activation du rôle du mécanisme de suivi de la mise en œuvre du plan d'action de Yokohama (2019-2022) en vue de garantir sa contribution à un développement basé sur l'énergie, les infrastructures et les nouvelles technologies. La 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7), prévue du 28 au 30 août constitue une nouvelle occasion pour le Japon et l'Afrique pour débattre des questions de développement dans le continent et les moyens de renforcement de la coopération entre les deux parties pour construire un avenir meilleur dans tous les domaines. Organisée par le Japon, l'ONU, le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA) et la Banque mondiale, cette conférence de la TICAD 7 sera sous formes de rencontres, d'ateliers et de conférences thématiques outre des activités socioculturelles. Organisée, cette année, sous le thème: "Afrique et Yokohama, partageant une passion pour le futur", plus de 4500 participants sont attendus à cette conférence, et à leurs têtes des Chefs d'Etat et de Gouvernement ainsi que des représentants de la société civile et des organisations régionales et internationales et de plusieurs ONG. Cette Conférence vise à promouvoir le développement à travers l'implication de la ressource humaine et le recours aux technologies et l'innovation, à consolider la place de l'Afrique et à mettre en avant les potentialités de développement. Outre les représentants des Etats africains, ce sommet verra également la participation des représentants d'organisations internationales, des bailleurs de fonds, des entreprises privées et de la société civile. L'Algérie est représentée aux travaux de ce sommet par le Premier ministre, Noureddine Bedoui qui est arrivé, lundi à Yokohama, en qualité de représentant du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah.