Le Secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi a estimé, mardi à Alger, que "la voie idoine" pour surmonter la crise actuelle était 'l'organisation d'une élection présidentielle transparente consacrant la volonté populaire". S'exprimant lors d'une rencontre tenue avec les représentants du parti des deux chambres du Parlement M. Mihoubi a déclaré que "le peuple algérien est invité à assumer sa responsabilité en participant avec force à cette élection, qualifiée d'étape décisive dans l'histoire de l'Algérie", et de "solution idoine à la situation actuelle et à la construction d'institutions fortes". "Actuellement, il faut réfléchir au processus post-dialogue et à la préparation à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté mettant l'accent sur l'importance de la mise en place de "mécanismes appropriés à l'organisation et la surveillance de cette élection afin de garantir sa régularité et sa transparence". A ce propos, M. Mihoubi a salué la teneur du dernier message du Général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), notamment en ce qui concerne la date de la convocation du corps électoral la qualifiant de "pas décisif sur la voie de satisfaction des revendications populaires". De surcroît, il a salué la réponse apportée par l'ANP au Hirak populaire depuis son début, en répondant favorablement à ses revendications évitant ainsi au pays d'aller vers un destin inconnu". Par ailleurs, il a exhorté les militants du parti à "se rapprocher des citoyens pour les sensibiliser à l'importance de la forte participation à la prochaine présidentielle et à œuvrer à améliorer l'image du parti en palliant les carences et valorisant les points positifs". Dans le même sillage, M. Mihoubi a appelé les représentants du parti dans le Parlement à "un débat réfléchi des différentes lois programmées pour cette session parlementaire, notamment la loi de finances et les différentes lois relatives aux résultats du dialogue national".