Le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a annoncé, samedi à Alger, la participation de sa formation politique à la prochaine élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. Pour M. Sahli, la participation de l'ANR parti au prochain rendez-vous électoral s'explique par plusieurs raisons, notamment l'impératif attachement à la solution constitutionnelle et électorale étant la "seule voie à même de concrétiser la souveraineté populaire et consacrer la volonté souveraine et libre des citoyens conformément aux articles 7 et 8 de la Constitution", précise la déclaration finale de la Conférence nationale des bureaux de wilaya du parti. Il a affirmé, dans ce cadre, que le retour au processus électoral dans les plus brefs délais et dans les meilleurs conditions est une "impérieuse nécessité pour alléger la pression sur le Mouvement populaire afin d'éviter son exploitation politique et idéologique, soulager le front sécuritaire qui subit une pression importante pour garantir l'équilibre nécessaire, outre le volet économique aux multiples complications et défis". A ce propos, l'ANR a expliqué sa participation à la prochaine présidentielle par sa "satisfaction" quant au nouvel "arsenal juridique" notamment l'installation de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), qui est, selon M. Sahli, "un garant essentiel pour le recouvrement de la confiance des algériens en la transparence et la régularité du processus électoral...". Par ailleurs, la même formation politique a indiqué que sa participation à la prochaine présidentielle émanait de sa conviction de la "difficulté et la sensibilité de cette conjoncture et ses véritables risques que le Commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) n'a eu de cesse d'évoquer". L'ANR, poursuit M. Sahli, participe au prochain rendez-vous électoral dans une optique politique visant à consacrer le slogan "L'Algérie de la stabilité et de la réforme", où l'Etat de droit sera consacré à travers l'équilibre, d'une part entre les droits, les libertés et l'ouverture de la société et d'une autre part la préservation de la sécurité et de la stabilité de l'Etat".