La révision de la Constitution est un processus '‘historique'‘ a estimé vendredi à Alger le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, affirmant que son parti prendra part aux prochaines consultations à ce sujet avec des propositions. ‘‘La révision de la Constitution est un processus historique qui reflète la mise en œuvre des engagements du chef de l'Etat formulés lors de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril dernier'‘, a souligné M. Sahli, à l'ouverture des travaux de la conférence nationale des cadres du parti. Une rencontre consacrée entièrement à la concertation autour des consultations politiques sur la révision de la Constitution, lesquelles seront entamées dès dimanche prochain. L'ANR envisage d'y prendre part, comme il l'avait fait lors des consultations de 2011 menées sous la houlette de Abdelkader Bensalah, a précisé l'intervenant qualifiant cette précédente étape de ‘‘positive'‘. Aussi, la participation de l'ANR aux prochaines concertations tient-elle notamment des objectifs que sont ‘‘l'édification d'un Etat de droit'‘ et la ‘‘préservation de la stabilité du pays'‘, ainsi que du principe de ‘‘l'élargissement de la participation dans la prise de décisions'‘, a observé son dirigeant. Tout comme pour 2011, l'ANR envisage de formuler cette fois-ci des propositions ‘‘prioritaires'‘ et allant dans le sens de ‘‘l'enrichissement'‘ du texte fondamental du pays, a fait savoir M. Sahli, tout en mettant l'accent sur la nécessité de ‘‘préserver les éléments fondateurs de l'‘identité algérienne'‘ lors des amendements à venir. Tout en approuvant le choix de Ahmed Ouyahia en tant qu'‘‘homme d'Etat par excellence'‘ pour mener ces consultations, le patron de l'ANR a souligné l'attachement de sa formation politique au système semi-présidentiel et au modèle bicaméral en vigueur, appelant néanmoins à davantage de ‘‘poids'‘ pour le pouvoir législatif. Soulignant sa ‘‘satisfaction'‘ quant au nouveau projet de découpage administratif, l'intervenant a plaidé, par ailleurs, pour la ‘‘revalorisation du rôle des institutions consultatives, pour la promotion de la liberté d'expression, des droits de la femme, etc. L'ANR, a informé son premier responsable, envisage également de proposer l'introduction dans ledit programme d'une loi organique ‘‘mettant fin définitivement'‘ à toutes les situations susceptibles d'entraîner le retrait de la mandature des députés et ‘‘non pas seulement pour le seul cas'‘ cité dans le document du gouvernement. ‘‘Nous tenons particulièrement à ce que soient institutionnalisés les principes souverains de la politique extérieure algérienne'‘, a, par ailleurs, souligné M.Sahli qui s'est félicité du ‘‘retour'‘ de l'Algérie sur la scène internationale. La dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN) est une question ‘‘précoce'‘, a déclaré par ailleurs, le Secrétaire général de l'ANR, lors d'un point de presse animé en marge de la rencontre, avant de se féliciter que sa formation politique y siège avec huit (08) députés.