Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est établi à 59,78 dollars, selon les calculs du Secrétariat de l'Organisation publiées mercredi sur son site web. Le prix de l'ORB avait débuté la semaine en cours à 59,50dollars, a précisé la même source. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'OPEP comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Le même jour, les prix de l'or noir ont terminé en hausse mardi. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'est apprécié de 1,3% ou 74 cents, pour finir à 59,70 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 1,6%, ou 85 cents, à 54,16 dollars. Soutenus par des informations suggérant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait décider de réduire un peu plus sa production d'or noir dans les mois à venir. Les cours ont été soutenus par des informations suggérant que l'OPEP pourrait décider de réduire un peu plus sa production d'or noir dans les mois à venir. Depuis 2016, l'Organisation et ses partenaires à leur tête la Russie se sont engagée pour une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours. En décembre 2018, l'OPEP avec dix pays producteurs non-OPEP, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils à partir de janvier 2019, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'OPEP et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-OPEP. Cet accord a été reconduit jusqu'au 31 mars 2020. Plusieurs réunions de l'OPEP et ses sont programmées pour les 4, 5 et 6 décembre à Vienne (Autriche), pour examiner l'évolution du marché pétrolier et certains analystes s'attendent à ce que les participants décident une nouvelle baisse de leur production. Le secrétaire général de l'organisation, Mohammed Barkindo, a récemment indiqué que l'Organisation ferait "tout ce qu'elle peut" pour maintenir la stabilité du marché du pétrole au-delà de 2020.