Le tribunal administratif de Tipasa a rendu, dimanche, une ordonnance en référé d'heure en heure déclarant illégale le mouvement de grève annoncée et observée par le Syndicat national des magistrats (SNM) "sans notification préalable, ni respect du service minimum, outre l'occupation illégale des postes de travail et l'atteinte à la liberté de travail", a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère de la Justice. "Ce mouvement de grève est illégale car intervenant en contradiction des dispositions de l'article 12 de la loi organique portant statut de la magistrature et entravant le bon fonctionnement d'un service public sensible, en l'occurrence la magistrature, ainsi que les intérêts des citoyens, d'autant que des juges ont été empêchés d'exercer leurs fonctions et de poursuivre le travail judiciaire", a ajouté la même source. Cette ordonnance contraint la partie défenderesse, à savoir le SNM, représentée par son président à "ne pas entraver l'action judiciaire, et de ne pas empêcher les magistrats d'exercer leurs fonctions et de quitter les lieux de travail", lit-on dans le communiqué. Le ministère de la Justice réitère encore une fois sa disposition à faire prévaloir le dialogue et la sagesse au mieux des intérêts du citoyen et de l'intérêt général, a conclu le communiqué du ministère.