Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a débuté la semaine à 62,00 dollars, selon les données de l'Organisation publiées mardi sur son site web. Le prix de l'ORB avait clôturé la semaine dernière à 60 ,19 dollars, a précisé la même source. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Lundi, les prix de l'or noir ont terminé en hausse. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'est apprécié de 44 cents, ou 0,7%, pour finir à 62,13 dollars. A New York, le baril de WTI pour décembre a gagné 34 cents, ou 0,6%, à 56,54 dollars. Selon des analystes, les prix ont été soutenus par les déclarations du ministre iranien du pétrole selon lesquelles les membres de l'Opep et leurs partenaires discuteront lors de leur prochaine réunion en décembre d'une éventuelle nouvelle baisse de l'offre de brut". Depuis 2016, l'Organisation et ses partenaires à leur tête la Russie se sont engagées pour une limitation volontaire de leur production afin de soutenir les cours. En décembre 2018, l'Opep avec dix pays producteurs non-Opep, d'une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils à partir de janvier 2019 , avec une réduction de 800.000 barils/jour par l'Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep. Cet accord a été reconduit jusqu'au 31 mars 2020. Plusieurs réunions de l'Opep et ses partenaires sont programmées pour les 4, 5 et 6 décembre à Vienne (Autriche), pour examiner l'évolution du marché pétrolier et certains analystes s'attendent à ce que les participants décident une nouvelle baisse de leur production. D'autre part, l'Organisation a revu en baisse ses prévisions de la croissance de la demande pétrolière d'ici 2040, citant le ralentissement économique mais aussi les politiques pour limiter les émissions dans les pays développés. La demande mondiale de brut doit progresser de près de 12 millions de barils par jour (mbj) à long terme, passant de 98,7 mbj en 2018 à 110,6 mbj en 2040, indique l'Opep dans son rapport annuel sur le pétrole publié mardi. Mardi, les prix du pétrole ont débuté la séance en hausse. Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,67 dollars à Londres, en hausse de 0,87% par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour décembre prenait 0,57% à 56,86 dollars.