L'Algérie a condamné vendredi avec "force" l'attaque contre un convoi transportant des employés d'une société minière canadienne dans l'est du Burkina Faso faisant, au moins 37 morts et 60 blessés, la qualifiant de "lâche acte terroriste". "Nous condamnons avec force l'attaque terroriste qui a ciblé, mercredi 06 novembre 2019, un convoi transportant des employés d'une compagnie minière, dans l'Est du Burkina Faso, faisant plusieurs morts et blessés", a déclaré à l'APS le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Exprimant la "solidarité" du Gouvernement algérien avec son homologue burkinabé, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est incliné à la mémoire des victimes de ce "lâche acte terroriste" et présenté les condoléances aux familles des victimes. "Nous réitérons, face à cette nouvelle épreuve, notre soutien au Burkina-Faso et demeurons convaincus que l'acharnement aveugle et haineux du terrorisme ne saura entamer la détermination de ce pays frère à mettre en échec les plans funestes et destructeurs du terrorisme", a-t-il ajouté. L'attaque, menée dans la matinée de mercredi par "des individus armés non identifiés", a visé un convoi de cinq autobus transportant des travailleurs d'une mine d'or de la société canadienne Semafo, sur la route Ouragou-Boungou, dans la province de la Tapoa. Cet attaque qui a fait 37 morts civils et 60 blessés, selon un bilan provisoire, est la plus meurtrière enregistrée au Burkina Faso depuis le début des violences terroristes il y a près de cinq ans.