L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) s'emploie à accompagner le processus électoral de la présidentielle du 12 décembre prochain en s'engageant à accomplir son rôle légal et de contrôle dans le cadre des missions qui lui sont confiées. L'ARAV s'emploie, avec ses moyens, en faveur de la réussite de cette échéance nationale, qu'elle a qualifiée de "charnière", car constituant une "solution constitutionnelle" à une crise multidimensionnelle, notamment institutionnelle, en appelant les médias audiovisuels et électroniques à informer les citoyens "avec responsabilité" et à faciliter l'accès des candidats à l'opinion publique nationale, en Algérie et à l'étranger, en toute objectivité, transparence et équité. L'Autorité de régulation de l'audiovisuel avait assuré récemment qu'elle "s'acquittera de son rôle, dans le cadre de ses missions fixées dans la loi 14-04, pour garantir la réussite de ce scrutin présidentiel décisif dans la vie de la Nation, et conformément à la loi organique 19-07 dont l'article 8 prévoit une coordination avec l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), pour assurer la répartition équitable de l'accès des candidats aux médias audiovisuels nationaux". L'autorité a mis en avant nombre de règles et de principes tirés d'articles ou d'alinéas tant de la Constitution (articles 7,8,9 et 50) que de la loi organique relative à l'information (article 02), le code électoral (articles 173 et 178) et la loi relative à l'activité audiovisuelle (articles 47 et 48), notant que la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d'information "est garantie et qu'elle n'est restreinte par aucune forme de censure préalable" et que "cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d'autrui".