Dans ses livraisons du lundi, au deuxième jour de la campagne pour la Présidentielle du 12 décembre prochain, la presse oranaise est unanime à qualifier de "timide" le lancement de la course électorale. Le journal "L'Echo d'Oran" écrit à ce titre que les candidats savaient que "la partie n'allait pas être facile pour eux", et s'ils ont vécu "diverses fortunes" au premier jour de la campagne, c'est dû au fait qu'ils n'ont pas "innové". La même publication estime que la mission des candidats s'annonce difficile en raison de la "conjoncture politique", et que "les prochains jours seront décisifs dans le déroulement de cette campagne inédite à plus d'un titre". La nécessité pour les candidats en lice de convaincre la population quant à "la nécessité de voter pour sortir le pays de la crise" est également mise en avant par "L'Echo d'Oran". Le premier jour de campagne a été "sans grande émotion", relève pour sa part le quotidien "Ouest Tribune", nuançant toutefois son observation par le fait que "les candidats tâtent le terrain" et font "leur premier pas" dans cette "aventure politique inédite dans l'histoire de l'Algérie indépendante". "Ouest Tribune" note encore que le démarrage de la campagne électorale s'est déroulé dans une ambiance qui a "démenti" les appréhensions "catastrophistes" de ceux qui craignaient des "dérapages". De son côté, le journal "El-Djoumhouria" évoque lui aussi les "sorties timides" des candidats à la Présidentielle du 12 décembre prochain, tout en répercutant leurs déclarations faites durant les meetings de la première journée de la campagne. Le quotidien "Cap Ouest" estime, quant à lui, que quel que soit le futur président de la République parmi les 5 candidats en lice, son élection sera "une victoire pour le pays".