Les réactions à la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des libertés en Algérie se sont poursuiviessamedi avec plusieurs personnalités, partis, organisations nationales et instances internationales qui ont condamné l'"ingérence flagrante" dans les affaires internes de l'Algérie, qui visent estime-t-on à "semer la zizanie" et à "déstabiliser" le peuple algérien, qui tend, à travers la présidentielle du 12 décembre 2019, à surmonter la crise politique et à élire un nouveau président. A ce propos, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi, a affirméque "l'Algérie n'accepte guère l'immixtion des autres dans ses affaires intérieures, car étant un principe immuable dans sa politique, inspiré de sa glorieuse histoire et sa lutte politique". "Le timing du vote de cette résolution n'est pas fortuit et que ce groupuscule de parlementaires européens n'égale en rien le nombre considérable d'amis de l'Algérie, en Europe et de par le monde", a-t-il indiqué ajoutant que ", ajoutant que "la Résolution du PE a démasqué ce groupuscule de parlementaires qui guette l'Algérie, vise à semer la zizanie et à perturber la présidentielle du 12 décembre prochain, une présidentielle à laquelle le peuple algérien adhère positivement ". Soulignant que "le peuple algérien a pris conscience des complots ourdiset il est déterminé à y faire face à travers sa participation à l'électionprévue le 12 décembre prochain", M. Rabehi a rappelé que "l'Algérie, de par sa grandeur, est soutenue par les Puissants, les nobles et les peuples enclins à la paix". D son côté, la partie algérienne au sein de la Commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne (UE) a dénoncé un "grave empiètement" de lapart du Parlement européen des droits de l'Algérie et de son processus électoral. L'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) a fait part également de ses vives condamnation et dénonciation de la résolution du Parlement européen (PE) sur l'Algérie, la qualifiant d'"ingérence flagrante" dans les affaires internes de l'Algérie et de " grave provocation" à l'encontre du peuple algérien. "Le peuple algérien qui s'est sacrifié corps et âme pour sa souveraineté et son indépendance rejette catégoriquement et sans équivoque toute ingérence étrangère dans ses affaires internes", a ajouté l'UNJA dans un communiqué. L'UNJA a appelé à "la nécessité d'une forte et efficace participation à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 pour concrétiser la fidélité au serment des chouhada, des moudjahidine et des bienveillants et préserver la sécurité du pays et sa stabilité, en vue de donner aux haineux une leçon dont il se souviendront à jamais". De son côté, l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) a exprimé par la voix de sa secrétaire générale Nouria Hafsi, son rejet "catégorique" de l'ingérence du Parlement européen dans les affaires internes de l'Algérie. "Cette ingérence a renforcé de nouveau l'unité et la solidarité du peuple algérien avec son Armée nationale populaire (ANP) dans la protection du pays", a-t-elle encore souligné, affirmant que "le peuple algérien répondra sûrement à ce complot du Parlement européen le 12 décembre en se dirigeant massivement aux urnes". Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) a qualifié, la résolution adoptée par le Parlement européen de "violation flagrante", "inadmissible" et "contraire aux principes de la diplomatie notamment en matière de non-ingérence dans les affaires internes des Etats souverains, et des principes de bon voisinage". Le FCE affiche ainsi "sa grande confiance en le peuple algérien et en sa capacité de dépasser cette crise conjoncturelle, dans le cadre du dialogue et de la concertation, ainsi que l'attachement profond des citoyens à la paix et à la stabilité", réitérant son rejet "de toute ingérence dans les affaires internes de notre pays, quels qu'en soient l'origine ou la forme, et à toute atteinte à la souveraineté nationale". Au volet international, l'Union parlementaire africaine (UPA) a dénoncé vendredi à Djibouti, lors des travaux de la 42è Conférence des présidents des parlements membres de l'Union africaine (UA), l'ingérence du Parlement européen dans les affaires internes de l'Algérie, exprimant, à ce propos, sa solidarité et son soutien au processus électoral du 12 décembre prochain. Pour sa part, l'ambassadeur de la République de Chine en Algérie, M. Li Lianhe, a affirmé que son pays soutenait l'Algérie et s'opposait à toute ingérence étrangère dans ses affaires internes. Réitérant "l'engagement de la Chine au côté de l'Algérie en toutes circonstances", le diplomate chinois a exprimé "l'attachement de son pays à consentir davantage d'efforts pour la consolidation de la coopération bilatérales dans divers domaines stratégiques, au service des intérêts des deux pays et des deux peuples, et à renforcer les relations bilatérales avec l'Algérie en vue de consolider et raffermir les relations historiques séculaires et l'amitié forte entre les deux pays".