Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a pris part, vendredi et samedi à Rome (Italie), à la 5ème édition de la conférence MED-Dialogues, à l'invitation de son homologue italien, Luigi Di Maio. Placée sous le thème "Au-delà de la tourmente, un agenda positif ", cette conférence a permis aux personnalités présentes de présenter de nombreuses communications et de débattre des questions inhérents à la région méditerranéenne et au-delà, en particulier les relations euro-méditerranéennes et le processus de Barcelone, la question du Proche-Orient et le dialogue euro-arabe, la crise en Libye, la situation au Mali et la question de la stabilité et de la sécurité de la région sahélienne. A cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne a présenté une communication sur "les principales préoccupations de la politique étrangère de l'Algérie", mettant en relief sa démarche dans la région du Maghreb et en Afrique, "la contribution de notre pays à la stabilité et à la coopération à travers les efforts consentis sur le dossier libyen, sur la question du Mali et la mise en œuvre de l'accord de Bamako". La question du Sahara occidental en relation avec la situation au Maghreb ainsi que la situation au Sahel ont été au centre de l'intervention du ministre des Affaires étrangères. M. Boukadoum a eu, par ailleurs, une dense activité à travers les interactions et les contacts avec les personnalités présentes à la conférence et les entretiens qu'il a eus notamment avec, Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Kamel Nacer, secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, Ghassan Salame et Geir O. Pedersen, tous deux représentants du secrétaire général des Nations unies, respectivement, pour la Libye et la Syrie et Kalla Ankourao, MAE du Niger. M. Boukadoum a également tenu une réunion bilatérale avec son homologue italien, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale au cours de laquelle les deux parties ont souligné la qualité du dialogue politique et des relations de coopération ainsi que la mise en perspective des échéances bilatérales à venir entre les deux pays. Une trentaine de ministres des Affaires étrangères, de hauts responsables, d'experts et de chercheurs universitaires ont pris part aux travaux de cette conférence.