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Diabète: les médicaments innovants prescrits uniquement aux cardiopathes
Publié dans Algérie Presse Service le 09 - 12 - 2019

Des spécialistes ont affirmé, dimanche à Alger, que les médicaments innovants destinés au traitement des maladies endocriniennes ou celles associées au diabète étaient prescrits uniquement aux cardiopathes et aux personnes obèses.
Lors d'une conférence consacrée à la prescription des médicaments innovants destinés au diabète, ces spécialistes ont souligné que les traitements innovants "bien que très couteux" n'ont pas d'impacts sur la trésorerie de la "Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), en ce sens qu'ils contribuent à la rationalisation des dépenses liées à ces maladies à travers l'amélioration de la qualité de vie des malades et leur prévention de toute complication".
Spécialiste en médecine interne à l'Etablissement public hospitalier de Birtraria, Pr. Samia Zekri a indiqué, dans ce cadre, que ces médicaments innovants ne sont pas "des médicaments miraculeux mais ont prouvé leur efficacité dans les pays où ils sont utilisés à travers la réduction du poids et la prévention d'autres complications dangereuses".
Elle a cité, à cet égard, l'enquête nationale réalisée par le ministère de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière en coordination avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, laquelle a ciblé plus de 7000 familles des différentes régions du pays, dont l'âge varie entre 18 et 69 ans, précisant que ladite enquête a fait état de "14,5% des personnes souffrant de diabète, 24 % (notamment les personnes âgées) de complications d'hypertension et de cholestérol".
Pr. Zekri, également présidente de l'Association algérienne des maladies vasculaires, a tiré la sonnette d'alarme concernant la hausse du diabète dans la société algérienne qui est passé de 8 % en 2004 à 14,5 % en 2017, imputant cette hausse au changement du mode de vie des citoyens, le manque d'activité et la surconsommation des sucreries, le sel de table, le tabac et l'alcool.
De son côté, le chef de service de diabétologie-endocrinologie au centre hospitalo-universitaire Ibn Badis à Constantine, Pr. Nassim Nouri, a évoqué la prévalence de ces maladies dans la région du Moyen Orient et l'Afrique du Nord (MENA), se référant aux données de la Fédération internationale du diabète (FID).
Ces données font état de 55 millions de personnes atteintes (20-79 ans) dont 45% ignorent leur maladie, des maladies, pourtant, à l'origine de complications causant le décès des catégories les plus actives dans la société (40-60 ans), a indiqué l'intervenant.
Pr. Nouri a présenté, à cette occasion, la feuille de route adoptée par les associations européenne et américaine en 2018 pour le traitement du diabète avec l'association de cardiologues compte tenu des risques causés, tout en les incitant à prescrire de nouveaux médicaments à même de réduire le taux de mortalité et de surpoids.
Intervenant aux travaux de la conférence, le chef de service de médecine interne de l'EPH de Birtraria, le Pr. Amar Tebaibia est revenu , lui aussi, aux données de la FID de 2018 qui mettent en garde contre l'augmentation du taux de cette maladie d'une année à l'autre dans tous les pays du monde.
"Une personne sur 11 est atteinte de cette maladie et une personne sur 2 ignore cette maladie", a-t-il précisé, ajoutant que " trois tiers des personnes atteintes de diabète sont originaires de pays à revenu moyen ou faible et qui consacrent 10% du budget de la santé à ce domaine".
Après avoir mis en exergue les systèmes de santé et de sécurité sociale en Algérie qui prennent en charge les frais de traitement, il a mis en garde contre les complications causées par cette maladie.
Le président de l'Association des diabétiques de la wilaya d'Alger, Fayçal Ouhadda a appelé, à son tour, les pouvoirs publics à "la nécessité de prendre conscience des risques causés par cette maladie et inclure les nouveaux médicaments".
Pour sa part, l'expert en pharmaco-économie et en économie de la santé en France, Pr Moundir Toumi a mis l'accent sur l'impératif "maitrise de la situation actuelle concernant le diabète dans tous les pays, et de cibler les catégories les plus exposées aux complications de cette maladie à travers la prescription de nouveaux médicaments".
Il a souligné, en outre, l'impérative introduction d'un contrat d'efficacité avec les laboratoires producteurs de ces médicaments afin de les contraindre à les rembourser en cas d'inefficacité ,et ce dans l'objectif de maitriser les dépenses des caisses de l'assurance sociale.


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