Le coordonnateur de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Kazi-Tani Abdelakder a qualifié, mardi, à Marseille, la participation des membres de la communauté nationale établie dans les 5 circonscriptions consulaires du sud de la France au scrutin pour la présidentielle du 12 décembre de "flux régulier et permanent". M.Kazi-Tani a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que la participation des ressortissants algériens établis à Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse et Montpellier peut être considérée comme un "flux régulier et permanent", même si ce n'est pas le "rush habituel" pour des considérations liées notamment "aux tentatives des opposants à la tenue de l'élection et la grève des transports qui a paralysé la France ces jours-ci". Toutefois, il a expliqué que "tout a été mis en œuvre" pour permettre aux 145.000 ressortissants d'accomplir leur devoir à travers les 52 bureaux de vote dans 29 départements, mobilisés dans toute la zone sud, dont les "bureaux délocalisés". A ce titre l'opération de délocaliser des bureaux vise principalement à "se rapprocher de l'électeur" afin de lui épargner la pénibilité du déplacement parfois "couteux" également, et ce, pendant trois jours. Pour le reste de la durée du scrutin , les bureaux seront regroupés par mesure de sécurité et mais aussi pour "la transparence" du dépouillement. M.Kazi–Tani n'a pas manqué de déplorer le comportement des opposants à cette élection, ayant à maintes reprises essayé de bloquer l'accès au centre de vote, ce qui n'a cependant pas "enlever l'envie aux votants de donner leur voix au candidat de leurs choix". Dans ce sens il réitère son appel au respect de l'avis de l'autre et des valeurs démocratiques. "La démocratie ne se lègue pas et ne se décrète pas. C'est un apprentissage et le vote avant qu'il ne soit un devoir c'est un droit qui a été arraché". Dans ce contexte, l'ANIE avait appelé, rappelle-t-on les parties qui tentent de perturber le déroulement du vote de la communauté algérienne établie à l'étranger pour la présidentielle à respecter l'opinion de l'autre et à bannir le recours à la violence. Les parties qui tentent de perturber l'opération électorale au niveau des bureaux de vote de certains consulats à l'étranger doivent respecter l'opinion de l'autre et bannir le recours à la violence.