Les protagonistes de la crise en Libye observent un cessez-le-feu au terme d'intenses efforts de l'Algérie en vue d'une solution politique et inclusive à la crise telle que préconisée par les Nations Unies. Les parties libyennes, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union (GNA), Fayez al Sarradj, et le maréchal Khalifa Haftar, ont répondu à l'appel pour un cessez-le-feu, ouvrant la voie aux tractations pour un règlement politique à la crise qui secoue la Libye depuis la chute du leader libyen Mouammar El Gueddafi en 2011. Après les forces sous la conduite du maréchal Khalifa Haftar, le GNA reconnu par la communauté internationale, a annoncé dimanche qu'il accepte le cessez-le-feu auquel ont appelé plusieurs pays, dont l'Algérie, pays voisin de la Libye, qui a longtemps milité pour un retour au calme dans ce pays voisin longuement menacé par les affres de la guerre. Fruit des efforts pour résoudre la crise en Libye, le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, qui a reçu samedi à Alger le ministre congolais des Affaires étrangères et de la opération, Jean-Claude Gakosso, fut destinataire d'un message du président congolais en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l'Union Africaine (UA) sur la Libye. Ce message comporte une invitation adressée au président de la République pour assister à la réunion que le Comité compte tenir le 25 janvier courant. l'instabilité depuis des années, avait annoncé le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Smail Chergui. La réunion du CPS se tiendra à la veille du sommet de l'UA, prévu les 8 et 9 février à Addis-Abeba, avait indiqué à l'APS M. Chergui. Elle sera consacrée à la "crise libyenne et à la circulation des armes qui a aggravé la situation au Sahel", avait déclaré le Commissaire Chergui. Encouragé par le soutien aux efforts engagés par Alger, l'UA s'active à reprendre en main le dossier libyen, en restant engagée à appuyer une solution politique inclusive en Libye. Lundi passé, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait plaidé pour que l'Afrique ne soit pas marginalisée dans la résolution de la crise libyenne, qualifiant d'"inefficace" et "contre-productif" tout règlement qui ne tiendrait pas compte du rôle du continent.L'Union européenne n'a pas cessé de son côté à appeler à un apaisement de la situation et à une solution politique en Libye.