Plusieurs organisations équatoriennes ont réitéré leur soutien ferme au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dénonçant le pillage des ressources naturelles sahraouies par le Maroc en complicité avec quelques pays notamment européens. Les dirigeants de la Confédération des nationalités autochtones de l'Equateur (CONAIE) et de l'Union générale des travailleurs (UGTE), ont exprimé leur intérêt et leur soutien à la légitime lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination, lors de deux réunions tenues jeudi avec le conseiller de l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Hafdala Chadad Brahim, et le coordinateur de l'Association équatorienne de l'amitié avec le peuple sahraoui (AEAPS), Pablo de la Vega. Le président de CONAIE a affirmé, lors de la réunion, qu'il soutenait "fermement le droit à l'autodétermination des peuples, principe reconnu dans les résolutions pertinentes des Nations Unies". A cette occasion, le diplomate sahraoui a abordé le pillage des ressources naturelles sahraouies dans les territoires occupés, par la monarchie marocaine et les multiples sociétés, notamment espagnoles et françaises, qui pillent les mines de phosphate, la richesse marine dans la mer territoriale sahraouie et même le sable du Sahara occidental qui se termine sur les plages européennes, malgré les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne. Pour sa part, le président de l'UGTE, José Villavicencio, a procédé à une analyse détaillée de la situation actuelle de la cause sahraouie et de ses fronts de lutte, y compris politique et juridique. Le dirigeant syndical a lancé "une invitation à promouvoir des actions conjointes en faveur des droits de l'Homme du peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination, ainsi qu'à générer ensemble les conditions de la constitution d'une plateforme intersyndicale de solidarité avec le peuple Sahraoui".