L'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI) a réaffirmé, jeudi à Ouagadougou, la centralité de la cause palestinienne, exprimant sa solidarité avec le peuple palestinien dans la quête de ses droits légitimes à l'établissement d'un Etat indépendant avec El-Qods pour capitale, conformément aux résolutions des Nations Unies. Au terme des travaux de sa 15e Conférence, l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI) a publié la Déclaration de Ouagadougou dans laquelle elle a condamné "les activités d'implantation de colonies, ainsi que les crimes commis par les autorités d'occupation à l'encontre des sites musulmans et chrétiens et des habitants d'El-Qods, dans le but de modifier la nature et l'identité de cette ville", indique vendredi un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN). L'UPCI a, à cet égard, exhorté l'Organisation des Nations Unies (ONU) et ses agences spécialisées à "assurer la protection nécessaire au peuple palestinien et aux monuments et sites architecturaux et culturels dans les territoires occupés" et à "lever le siège inique imposé au peuple palestinien". Elle a, par ailleurs, lancé un appel à "une solidarité internationale plus forte vis-à-vis des pays du Sahel dont les populations subissent les effets néfastes du terrorisme, compromettant leurs efforts de développement", affirmant sa "solidarité aux populations du Burkina Faso et, à travers elles, à tous les peuples des pays du Sahel confrontés au terrorisme, à l'extrémisme violent et à l'insécurité". La Déclaration de Ouagadougou a également condamné "les massacres et attaques terroristes perpétrés contre les pays du Sahel et d'autres pays africains". L'UPCI a, dans ce cadre, renouvelé son "rejet de la pensée extrémiste et du terrorisme qui vise de nombreux pays musulmans et non musulmans", lançant, à ce titre, un appel pour "s'attaquer aux racines profondes du terrorisme et renforcer la coopération entre les membres de la communauté internationale". L'Union a, de surcroit, "banni toutes formes de discours extrémistes et fanatiques, quelle que soit leur origine, et rejeté l'amalgame entre le terrorisme et l'Islam et les musulmans et les discours islamophobes et racistes". Après avoir appelé à "l'opérationnalisation rapide et effective des résolutions des Conférences des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques", la Déclaration de Ouagadougou a soutenu "les actions menées par l'Organisation de la coopération islamique (OCI) dans le cadre de l'accompagnement des pays membres dans la mise en œuvre des politiques publiques, notamment en matière d'appui aux groupes vulnérables" et souligné "la nécessité de préserver la dignité et les droits des réfugiés et des migrants provenant des zones de conflits".