Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, appelé, lors d'une réunion du gouvernement mercredi, à engager "sans attendre" les actions visant à réduire les accidents de la circulation, au lendemain de l'instruction présidentielle relative au traitement de cette problématique. Lors de cette réunion, le Premier ministre a abordé l'instruction présidentielle relative au traitement de la problématique de la sécurité routière par "le durcissement des mesures à l'encontre de tout comportement criminel dans la conduite, notamment les moyens de transport de voyageurs, de transport scolaire ou de transport de marchandises", précise un communiqué des services du Premier ministre. Il a appelé, à ce propos, les ministres concernés à "engager, sans attendre, les actions à même de permettre de réduire les conséquences néfastes et bouleversements qui en découlent sur les vies humaines ainsi que sur le quotidien des blessés et des familles". A ce titre, et "dans l'attente de la mise en place d'un dispositif coercitif de plus grande consistance, plusieurs mesures ont été prises avec effet immédiat consistant à effectuer, à titre conservatoire, le retrait immédiat des documents d'exploitation des transporteurs à l'origine de ces accidents, renforcer les brigades mixtes entre les services relevant des directions de transports de wilaya (DTW) et les services de sécurité pour effectuer des contrôles inopinés sur l'ensemble du réseau routier", souligne la même source. Ils s'agit également de "renforcer les moyens liés à l'expertise des activités de contrôle technique des véhicules, contraindre les transporteurs exerçant sur les lignes de longue distance à utiliser le principe du deuxième conducteur et à respecter le temps obligatoire de conduite et de repos". Les employeurs qui recrutent des conducteurs "sans s'assurer, au préalable, de leur état de santé psychologique et psychiatrique et de leur parcours professionnel" doivent également être concernés par ces mesures. Dans le même cadre, le chef de l'Etat a ordonné "le durcissement, de concert avec le ministère de la Justice, des mesures rigoureuses à l'encontre de tout comportement criminel dans la conduite, notamment en ce qui concerne les moyens de transport collectif et scolaire".