Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche à Addis Abeba, que "la nouvelle Algérie en édification demeurera fidèle à ses principes et engagements et jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde". Dans une allocution prononcée à l'ouverture du sommet de l'Union africaine (UA), le président Tebboune a exprimé l'engagement de l'Algérie à contribuer "plus efficacement" au développement du continent africain. "Notre expérience réussie conforte notre conviction que le règlement des crises dans notre continent passe par la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale loin de toute immixtion étrangère", a-t-il dit, après avoir rappelé la tragique décennie vécue par l'Algérie dans les années 90. "Tout comme durant sa Guerre de libération nationale, l'Algérie a hautement apprécié, dans ces moments difficiles, la solidarité des pays africains frères et c'est pourquoi elle n'a jamais failli à ses engagements à l'égard de l'Afrique, même dans les périodes les plus dures de son histoire", a-t-il ajouté. L'Algérie s'attèlera, "toujours et inlassablement", au soutien des efforts visant l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique et continuera à "appuyer les initiatives tendant à résoudre les conflits, défendre les causes justes des peuples militant et combattant pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et l'exercice de leur droit à l'autodétermination, principalement la cause palestinienne", a encore affirmé le chef de l'Etat. Le président Tebboune a souligné qu'aujourd'hui, "grâce à l'énergie salvatrice de son peuple et de sa jeunesse", l'Algérie est engagée dans "une nouvelle ère pour la consolidation de sa démocratie et la réunion des conditions adéquates à son essor". Il a évoqué dans ce sens les perspectives qui s'ouvrent à l'Algérie, "résolument décidée à changer son système de gouvernance et à construire un Etat garantissant la justice sociale et la suprématie de la loi" et qui s'apprête, après l'élection présidentielle du 12 décembre dernier, à aller de l'avant dans le processus de réformes politiques, économiques et sociales. Il s'agit, a expliqué le président de la République, de "réaliser le changement escompté et construire une nouvelle Algérie forte, sereine et prospère, basée sur une gouvernance de transparence, la moralisation de la vie politique et la consolidation des libertés individuelles".