Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a affirmé, mardi à Alger, que les rencontres entamées lundi avec différents partenaires du secteur "aboutiront à des résultats satisfaisants pour les élèves et les parents et rassurants pour tous les membres de la famille éducative". "Nous sommes là pour écouter toutes les propositions et je suis convaincu que nous parviendrons, après parachèvement des concertations avec tous les partenaires, à des résultats satisfaisants pour les élèves et les parents et rassurants pour tous les membres de la famille éducative", a déclaré le ministre dans son allocution, lors d'une rencontre de concertation avec des syndicats agréés du secteur de l'éducation. M. Ouadjaout a insisté sur l'impératif de faire prévaloir "l'intérêt du pays et de l'élève ainsi que sa santé et celle des enseignants et de tous les personnels du secteur", soulignant que "l'avenir des élèves, particulièrement ceux devant passer les examens nationaux, demeure notre principale préoccupation et nous ferons de notre mieux pour relever les défis auxquels fait face l'Algérie, au regard de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus". L'objectif de cette réunion est de "réfléchir et de débattre de toutes les mesures envisageables pour ce qui reste de cette année scolaire concernant les cours et l'organisation des examens nationaux, en fonction du taux d'avancement dans l'application des programmes dans les trois cycles de l'enseignement, et ce en cas de prolongation du confinement ou en cas de déconfinement", a expliqué le ministre. "L'année scolaire 2019-2020 ne sera pas déclarée blanche, au vu du taux d'avancement dans l'application des programmes, tous cycles confondus, jusqu'au 12 mars 2020, d'une part, et la période restante du 3e trimestre, fixée entre quatre et cinq semaines de cours effectifs au maximum, d'autre part », a rappelé le ministre. A l'occasion, M. Ouadjaout a affirmé que cette rencontre permettra de prendre connaissance de l'avis de chaque partie concernant l'organisation de ce qui reste de l'année scolaire en cours, notamment la réduction de la durée du 3e trimestre, estimée par le ministère de trois à quatre semaines, en adoptant le système d'ajustement de l'apprentissage et en fixant une date limite au delà de laquelle, la reprise des cours sera impossible en cas de prolongement des mesures de confinement. La réunion qui se poursuit à huis-clos, a regroupé des représentants de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE), du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) , du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN),du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), ainsi que du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (SNAPEP).