Le Mouvement El Bina a salué, jeudi, la position "responsable" de l'Etat algérien dans sa réponse "sérieuse" aux "provocations de certaines parties françaises", suite à la diffusion sur des chaînes publiques françaises, de programmes qui s'attaquent au peuple algérien et à ses institutions. Dans un communiqué signé par son président, Abdelkader Bengrina, le mouvement a précisé qu'il saluait "la position responsable de l'Etat algérien dans sa réponse sérieuse aux provocations de certaines parties françaises. La même formation politique a également affirmé que "tout un chacun se doit de faire montre de vigilance et d'un niveau élevé de conscience pour le resserrement des rangs du front interne afin de parer aux imprévus des jours à venir, ainsi qu'aux répercussions des agendas qui s'affrontent sur le territoire libyen avec pour objectif principal de porter atteinte à notre souveraineté et à notre armée". Soulignant que "la nature des relations" entre notre pays libre et la France coloniale qui refuse la naissance de l'Algérie nouvelle ne sera jamais facile, El Bina a indiqué qu'il "ne ressent aucune animosité envers le peuple français sur la base du principe de réciprocité et dans le cadre du respect de la souveraineté, des intérêts mutuels et de la reconnaissance des droits". Pour sa part, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) soutient avec force la décision du ministère des Affaires étrangères de rappeler l'ambassadeur d'Algérie en France pour consultation, suite à la diffusion, sur des chaînes publiques françaises, de programmes portant atteinte au peuple algérien et à ses institutions officielles, dont le dernier est le documentaire diffusé sur la chaîne "France 5". Les atteintes répétées à l'encontre du peuple algérien et de son institution militaire "dévoilent au grand jour le vrai visage hideux de la France officielle, de sa nostalgie à son passé colonial et de son rêve de retrouver son paradis perdu, à travers la main mise sur les richesses du peuple algérien, en usant de pressions politico- médiatiques tendancieuses", a affirmé le PLJ dans un communiqué. Pour le PLJ , "l'embarras de nombreux cercles français devant la maturité politique dont ont fait montre les Algériens dans leur Hirak pacifique des mois durant, est prévisible dans un Etat dont le monde entier avait été témoin des traitements violents qu'il a infligés à ces citoyens qui manifestaient en particulier les Gilets jaunes, sans omettre son passé criminel dans le continent africain, un Etat qui se permet encore de s'immiscer dans les affaires internes de nombreux pays, sous couvert de la défense de la liberté d'opinion et des droits de l'Homme". De son côté, le nouveau Secrétaire général (SG) du parti du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a appelé, lors des travaux du congrès extraordinaire de son parti, les différents partenaires politiques à construire "un front interne pour immuniser l'Algérie contre toutes menaces". Se disant porteur d'"une nouvelle vision politique qui consacre la politique du consensus responsable au service de l'intérêt suprême du pays, M. Zitouni a insisté sur l'appui et le soutien de la politique étrangère de l'Etat algérien dont il a salué la position face à l'acharnement des médias français officiels et «des tentatives d'ingérence flagrante et d'atteinte aux institutions de l'Etat et à la souveraineté du peuple algérien".