Le documentaire sur le Hirak diffusé mardi dernier par des chaînes de télévision publiques françaises était "prévisible", selon le Washington Times qui a prédit une "riposte" de puissants groupes médiatiques "dérangés" par la démarche du Président Tebboune. Dans une récente parution louant les actions entreprises par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune pour faire face aux crises multiformes induites par la situation sanitaire en cours, le Washington Times avait mis l'accent sur une probable "riposte" de puissants groupes médiatiques et de centres d'intérêts "dérangés" par la démarche du président. Le journal américain n'a pas hésité à qualifier de courageuses les réformes économiques et constitutionnelles entreprises par l'Algérie, un modèle écrivait-il alors, qui permettra au pays de sortir ainsi plus fort de la crise, mais ces réformes finiraient fatalement par déranger et faire réagir. Ces prévisions n'ont pas tardé à se concrétiser. Au nom de la liberté d'expression, deux documentaires sur le hirak en Algérie diffusés simultanément mardi soir sur deux chaînes de grande audience, France 5 et LCP, ont offert "des images réductrices et mal venues de la réalité algérienne dans l'objectif évident de discréditer les dirigeants du pays". Ces documentaires ont suscité un vaste mouvement de réprobation et d'indignation des Algériens sur les réseaux sociaux, au point où des professionnels des médias ont assimilé la campagne médiatique annonçant sa diffusion à "une montagne qui a finalement accouché d'une souris". La production revêt un caractère "provocateur" et des relents de la "France nostalgique", ont estimé des universitaires et des experts qui mettent en garde contre "les dessous" non avoués de cette production.