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Barrage de la Renaissance : l'Ethiopie procédera au remplissage du réservoir "même sans accord"
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 07 - 2020

Les négociations entre Khartoum, le Caire et Addis Abeba sur le barrage de la Renaissance construit par l'Ethiopie sur le Nil bleu se poursuivaient, lundi, alors que la partie éthiopienne affirme son intention de procéder au remplissage du réservoir même si aucun accord n'est conclu avec l'Egypte et le Soudan.
Les discussions s'étaient tenues dimanche avec des réunions bilatérales des observateurs avec les trois pays (Egypte-Soudan-Ethiopie) séparément pour bénéficier de l'expertise des observateurs et de recevoir leurs propositions concernant les points de discorde.
La partie égyptienne dirigée par le ministre de l'irrigation Mohamed Abdel-Ati a indiqué, dans un communiqué, avoir présenté des propositions "conformes aux normes internationalement reconnues et permettant d'atteindre l'objectif éthiopien en matière de production d'électricité tout en évitant un préjudice grave aux intérêts égyptiens et soudanais".
Il a relevé à ce propos que les négociations ont révélé "une divergence de vues" avec l'Ethiopie, ajoutant que son pays "ne se tenait pas devant les projets de développement de l'Ethiopie, mais considérait la question du barrage comme une question existentielle ".
Il a également souligné le souhait égyptien de parvenir à un accord "juste et équilibré qui tienne compte des intérêts des trois pays de manière à renforcer la coopération régionale entre eux en soumettant des propositions conformes aux normes reconnues au niveau international".
Le barrage sera rempli ce juillet même sans accord
Pour sa part, le ministre éthiopien de l'irrigation, Silshe Bagli, a déclaré que "le remplissage du réservoir du barrage de la Renaissance prévu pour ce mois courant fait partie de la construction du barrage ", qui, a-t-il dit, "s'est déroulé conformément aux normes internationales".
L'Ethiopie participe aux négociations, mais souligne qu'"elle procédera au remplissage du réservoir du barrage ce mois-ci, même si aucun accord n'est conclu avec l'Egypte et le Soudan ".
Toutefois, l'Ethiopie déclare qu'elle n'a pas pour objectif de nuire aux intérêts de l'Egypte ou du Soudan et que l'objectif principal du barrage est de produire de l'électricité pour soutenir le processus de développement.
La partie soudanaise estime, par ailleurs, que les différences techniques concernant le barrage de la Renaissance restaient "imitées". Le ministre soudanais de l'Irrigation, Yasser Abbas, a déclaré à des médias que Khartoum était très préoccupé par la sécurité des barrages soudanais après l'exploitation du barrage.
Ce dernier a indiqué que le dossier du "barrage de la Renaissance" à Khartoum " est un dossier purement technique et non politique".
Le Grand barrage éthiopéen de la Renaissance (Gerd), appelé à devenir le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique avec une capacité de production de plus de 6.000 mégawatts, a provoqué de vives tensions avec l'Egypte et le Soudan. Les deux pays craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l'eau lorsque le réservoir commencera à être rempli.
Lire aussi: Barrage de la Renaissance : il est possible de parvenir à un accord, selon Khartoum
Le 20 juin, alors que des négociations qui avaient repris se trouvaient au point mort, Le Caire avait appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à intervenir. L'Egypte considère ce projet comme une menace "existentielle" et le Soudan a mis en garde contre des "grands risques" pesant sur la vie de millions de personnes.
Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont soutenu la démarche de l'Union africaine pour régler la crise opposant l'Ethiopie à l'Egypte et au Soudan. L'Ethiopie voit la construction du Gerd comme essentiel à son développement et à son électrification. La construction du méga-barrages sur le cours du Nil Bleu, le principal affluent du Nil, a débuté en 2011. Les négociations sur le barrage de la Renaissance ont repris vendredi dernier par vidéoconférence avec la participation des observateurs des Etats-Unis, de l'Union européenne, d'Afrique du Sud et des représentants du Bureau de l'Union africaine, de la Commission et des experts juridiques onze (11) en tout.


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