Le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar et le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki ont souligné mardi sur la nécessité d'établir un nouveau modèle de partenariat pour les projets d'unités de dessalement d'eau de mer en vue de garantir leur rendement, a indiqué un communiqué du ministère de l'Energie. Les deux ministres ont co-présidé une réunion de travail, au siège du ministère de l'Energie, en présence des représentants des deux ministères et des PDG de l'Algérian Energy Company (AEC) et l'Algérienne des Eaux (ADE), qui a été consacrée à l'examen de l'état des stations de dessalement d'eau de mer notamment celle de Souk Tleta et de Magtaa ainsi qu'aux modalités de lancement des nouveaux projets d'unités de dessalement inscrits dans le programme du gouvernement, a précisé la même source. Soulignant l'importance du programme de dessalement d'eau de mer qui constitue une option stratégique retenue par le gouvernement pour la sécurisation de l'alimentation en eau potable, notamment des villes côtières, les deux ministres ont insisté sur "la révision du modèle actuel Lire aussi: Lancement prochain des travaux de 3 nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer de partenariat en établissant, notamment pour les projets en cours et ceux à lancer, un nouveau modèle de partenariat qui garantit la viabilité et le rendement des projets", a ajouté le communiqué. A cet effet, les deux ministres ont proposé au groupe de travail mixte qu'ils ont créé de se pencher sur les meilleures approches pour permettre de mener à bien le programme actuel des unités de dessalement et d'élaborer un document sur les perspectives durables du dessalement, qui prennent en considération le retour d'expérience des unités existantes pour le soumettre au gouvernement prochainement. Ils ont insisté aussi sur "l'importance de la disponibilité de l'eau et sa préservation à moyen et long terme, ce qui fait de sa production à l'avenir en appoint aux autres catégories de ressources, un segment stratégique, d'où la nécessité de s'adapter dès maintenant au défis à relever dans ce domaine". Cette rencontre a été également une occasion pour exposer les difficultés et les contraintes dont souffrent les unités de dessalement notamment celle de Souk Tleta d'une capacité de production de (200.000 m3/j) à l'arrêt et celle de Magtaa à Oran (500.000 m3/j) et pour examiner les propositions susceptibles de permettre de lever ces contraintes, a noté le communiqué. En rappelant l'important apport de la production d'eau dessalée des 11 unités dans l'offre nationale d'eau potable, les ministres de l'Energie et des Ressources en eau ont relevé "la nécessité d'engager, rapidement, avec toutes les parties concernées, des actions concrètes afin de remédier aux contraintes et difficultés des unités de Magtâa et Souk Tletaet de mener une réflexion approfondie pour assurer le bon fonctionnement des autres stations, afin d'assurer la sécurité nationale d'approvisionnement en eau potable". Notons que les 11 unités de dessalement réparties sur 9 wilayas de la cote maritime ont une capacité de production totale de 2,1 millions de m3/j d'eau dessalée.