Le ministre des Ressources en eau, Arezki Barraki, a affirmé samedi sur le site du barrage de Béni Haroun qui se trouve à l'extrême Nord de la wilaya de Mila que "cet ouvrage hydrique est équipé d'installations parasismiques le rendant capable de supporter de fortes secousses". Accompagné du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Kamel Nasri, et du ministre des Travaux Publics, Farouk Chiali, M. Barraki a précisé que "les chiffres et données présentés aujourd'hui par les responsables de cette infrastructure hydraulique assurent que le barrage est dans un état excellent et n'a pas été affecté par les deux secousses telluriques enregistrées". Il a également indiqué que "les équipes techniques poursuivent l'examen du barrage", invitant les citoyens de la wilaya à se rassurer. Le ministre a en outre infirmé "la rumeur relative au vidage du barrage et a écarté l'hypothèse que le barrage soit la cause de deux secousses de vendredi". Lire aussi: Pas de dégâts ou de dysfonctionnements au niveau du barrage de Beni Haroun Il a affirmé à ce propos que "les spécialistes rejettent la théorie selon laquelle des infiltrations des eaux de barrage au fond de la terre seraient la cause de séismes", ajoutant que "si cela était vrai, plusieurs séismes auraient été enregistrés à Mila depuis à la mise en eau de ce barrage en 2003". Concernant l'impact des deux secousses sur les autres ouvrages hydrauliques, le ministre a déclaré que des canalisations d'approvisionnement en eau ont été affectées et les travaux sont en cours pour réparer ces pannes qui devront "toutes être réparées aujourd'hui ou au plus tard demain matin et permettre un retour à la normale de la distribution de l'eau". La délégation ministérielle a suivi un exposé sur le barrage de Béni Haroun et sur les multiples systèmes de son contrôle y compris celle de pointe consistant en "la surveillance de la dynamique du barrage par satellite". Au début de sa visite, la délégation ministérielle a suivi au siège de la wilaya un exposé du bilan préliminaire sur les constructions affectées par les deux secousses de vendredi et s'est rendue à la cité El Kherba pour y constater les effets du séisme et écouter les préoccupations des citoyens.