Le conseiller du Président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, a affirmé mercredi soir, à Annaba, que le projet d'amendement constitutionnel soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain consacre six (6) articles visant à valoriser et promouvoir le rôle du mouvement associatif sur plusieurs fronts et sujets de préoccupation concernant le pays et la société. "La constitutionnalisation du rôle de la société civile reflète une réelle volonté d'en faire un partenaire des institutions de l'Etat afin de concrétiser le développement et la prospérité de la société dans le cadre d'une démocratie participative en trouvant des solutions appropriées aux préoccupations des citoyens", a précisé M. Berramdane au cours d'une rencontre consultative avec le mouvement associatif et des représentants de la société civile de la wilaya de Annaba, en présence du wali Djamel Eddine Berimi, et du président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW). "C'est la société civile qui fixera les priorités et portera la voix des citoyens pour construire une nouvelle Algérie en s'appuyant sur ses composantes nationales à l'intérieur du pays comme à l'étranger", a-t-il ajouté lors de cette rencontre, s'inscrivant dans le cadre d'une série de réunions similaires avec la société civile au niveau local, pour écouter les préoccupations et recueillir des propositions visant à définir la vision et les mécanismes de valorisation du rôle des associations. Lire aussi: La société civile, une force active sur laquelle s'adossera l'Algérie nouvelle Et de poursuivre : "le rôle assigné à la société civile dans la nouvelle Algérie est très important et requiert de définir des mécanismes visant à permettre à celle-ci de constituer un partenaire dans la prise de décision", exhortant, par ailleurs, le mouvement associatif sous toutes ses formes de contribuer à cette concertation avec des propositions issues de son expérience sur le terrain. De leur côté, des représentants de plusieurs associations ont soulevé lors de leurs interventions, un certain nombre de préoccupations, y compris les difficultés auxquelles elles sont confrontées sur le terrain, notamment celles liées à l'absence de mécanismes qui limitent, selon eux, l'efficacité de la prise en charge des préoccupations sociales, sanitaires, éducatives et autres des citoyens. Les représentants des associations présents à cette rencontre ont mis l'accent en outre sur la "nécessité d'investir dans les ressources humaines et de former des militants du mouvement associatif dans les domaines organisationnel, juridique notamment pour leur permettre de jouer leur rôle de manière efficiente".