Une conférence scientifique a été organisée, mercredi, par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit sur les principes du message des chouhada et les valeurs de la Nation algérienne contenus dans le texte de la Constitution et ce dans le cadre de la préservation du legs historique et culturel en vue de le transmettre aux générations montantes. Cette conférence tend à examiner la question de la mémoire nationale et à s'approfondir dans les principes prônés dans le message des chouhada et contenus dans le texte constitutionnel, lesquels s'inscrivent, selon les organisateurs, en droite ligne avec "l'attention particulière accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la référence novembriste et à la fidélité au message des chouhada". A cette occasion, le secrétaire général au ministère, Laïd Rebiga, a affirmé que la Constitution accorde, depuis l'indépendance, une "extrême" importance aux valeurs nationales, aux constantes historiques et aux principales composantes de l'identité puisées des principes du 1er novembre et à leur consécration dans le texte de la Constitution, compte tenu de "son importance dans l'ancrage des principes de citoyenneté positive, en renforçant la détermination et le dévouement au service du pays". Partant de cette logique, le programme du président de la République répond à cette démarche dans son volet relatif aux éléments constitutifs de l'identité nationale et aux symboles de l'Etat inspirés de notre référence historique, en témoignent les décisions prises dans ce domaine, a-t-il poursuivi. Il a cité, à cet effet, l'institution de la date du 8 mai journée nationale de la mémoire, la restitution des crânes et des ossements des chouhada de la résistance populaire, la veille de la fête de l'indépendance, et sa décision historique relative à la création d'une chaîne dédiée à l'histoire nationale en tant que "pierre angulaire de la politique de l'Etat pour la préservation du legs historique et culturel, outre la consécration des revendications légitimes du Hirak populaire pour l'édification d'une Algérie nouvelle à travers le lancement du projet d'amendement constitutionnel qui a préservé les principes consacrés et soumis à référendum populaire". Il s'agit d'une "importante" réalisation nationale qui tend "à préserver et à renforcer" les fondements de l'unité nationale et à "refléter la volonté politique claire et déterminée du président de la République à honorer ses 54 engagements pour répondre aux aspirations du peuple", a estimé le même responsable. La conférence a vu la participation de moudjahidine, moudjahidate, de cadres de l'Etat et d'étudiants des écoles des corps constitués, ainsi que des enseignants spécialisés à l'instar de Hocine Abdessatar, Maître de conférence à l'Ecole normale supérieure (ENS) de Bouzaréah (Alger) qui a présenté une conférence intitulée "visions et approches dans l'édification de la conscience historique et la protection de l'identité nationale" et Djamel Rouab qui a animé une intervention sur "les valeurs historiques dans le projet de révision de la Constitution". M. Rouab a mis en avant certains articles du projet de révision de la Constitution, notamment son préambule renfermant les principes consacrant les constantes nationales, en particulier celles de la Révolution du 1er novembre 1954 dont les textes y afférents demeurent immuables. Le professeur Rouab a souligné, dans ce sens, l'importance de l'article 6 du projet d'amendement constitutionnel qui consacre "la sacralité" du drapeau et de l'hymne nationaux. Le projet de révision de la Constitution est important en ce sens où il tend à renforcer la souveraineté et l'unité nationales et l'identité de la nation algérienne, et à valoriser la mémoire nationale et ses symboles, a-t-il soutenu.