La presse nationale a poursuivi dimanche sa couverture des activités de la campagne référendaire sur le projet d'amendement de la Constitution le 1er novembre prochain, soulignant l'importance de cette date pour réaliser le changement et dessiner les contours de la nouvelle Algérie auxquelles tous aspirent notamment en matière socio-économique . "Un appel unanime pour une participation massive au vote du 1er novembre. L'issue du référendum se précise", rapporte d'emblée le journal L'expression qui relève qu'"au delà d'une mobilisation de plus en plus forte autour du projet de révision de la Constitution un appel unanime à voter massivement le 1er novembre, les animateurs de la campagne se penchent lors de cette deuxième semaine de la campagne référendaire sur les nouveaux articles et leur impact sur la vie sociale". De son côté, le quotidien El Moudjahid a repris les déclarations de plusieurs partis politiques ainsi que de la société civile appelant à "voter pour le changement", à la nécessité de réussir ce rendez-vous électoral et à "perpétuer le message du 1er Novembre". Le quotidien Al-Masaa a cité les déclarations du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, selon lesquelles le référendum sur la révision de la Constitution "sera une échéance décisive qui mettra fin à tous les dérapages enregistrés par le passé", précisant que la prochaine Constitution sera "celle des jeunes et de toutes les franges du peuple algérien, la Constitution de la Déclaration du 1er novembre 1954 qui sous-tend l'unité nationale". Il a rapporté aussi les propos du conseiller auprès du Président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane, qui a affirmé, depuis Naama, que le projet d'amendement de la Constitution proposé au référendum populaire, "garantira le rétablissement de la confiance entre la société civile et les institutions de l'Etat". Lire aussi: La presse nationale commente les recommandations de l'ARAV sur la campagne référendaire Horizons relève, pour sa part, dans un article, que "la liberté syndicale est préservée dans le projet de révision constitutionnelle, selon les syndicats", indiquant que "dans le secteur public comme dans le privé, la liberté syndicale a longtemps été un enjeu majeur pour le partenaire social, très impliqué dans la recherche de solutions aux questions de politique économique et social. Si par le passé l'UGTA avait le monopole sur la force ouvrière, l'ouverture politique survenue au lendemain des évènements d'octobre 1988 à libéré le champ syndical. Un droit de nouveau consacré dans le projet de révision constitutionnel (...) qui stipule que le droit syndical est reconnu et que la loi en garanti le libre exercice", note le journal. La Nouvelle République rapporte une contribution du professeur des universités et expert international Abderrahmane Mebtoul dans laquelle il souligne que l'objectif principal de la révision constitutionnelle et de concrétiser sur le terrain une nouvelle gouvernance. "A l'ère de l'internet où le monde est devenu une maison de verre, la cité ne peut plus être gérée comme par le passé. La bonne gouvernance fondée sur la moralisation doit être la priorité des gouvernants en ce XXIème siècle", rapporte encore le quotidien. Le Soir d'Algérie est revenu quant à lui sur la visite du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, dans la wilaya de Djelfa où il a procédé à l'inauguration de plusieurs infrastructures à caractère socio-économique". De même que le Jeune Indépendant qui rapporte lui aussi la visite de M. Djerad à Djelfa où il "s'est enquis de plusieurs projets socio-économiques inscrits dans le programme de développement de cette wilaya steppique", notant que "le développement des zones d'ombre est la priorité absolue". Lire aussi: Campagne référendaire : Votez pour l'amendement constitutionnel et tracez les repères de l'Algérie nouvelle Sous le titre, "Cohésion et transformation", le journal Echaab estime que le référendum sur la Constitution constitue "une opportunité à ajouter aux efforts de réformes afin de réaliser les changements tant espérés par le peuple dont l'édification d'un Etat fort basé sur le principe de la justice sociale et de l'égalité des chances", soulignant que la date du 1er novembre constitue ainsi une occasion d'engager l'Algérie dans la voie du "changement radical". "Les jeunes algériens seront au rendez-vous", titre, enfin, Le Quotidien d'Oran qui rapporte la déclaration du général de Corps d'Armée, Chanegriha, qui souligne que le peuple tracera le jour du scrutin, "une épopée grandiose au service de la patrie qui sera conservée dans l'histoire et préservée au sein de la mémoire collective de la toute la nation".