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Assimi Goïta est-il le disciple du Makhzen ?
Faisant ses classes militaires à Marrakech
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 04 - 2025

Les premiers contacts entre le roi ténébreux du Maroc et les putschistes militaires maliens remontent à août 2020, soit juste après le coup d'Etat du 18 août 2020, qui a vu le renversement de l'ex-président malien, Ibrahim Boubacar Keïta par le colonel putschiste Assimi Goïta. Un colonel malien visiblement un pur disciple du monarque Mohamed VI, qui a fait ses classes militaires au Maroc et qui entretient depuis 2012, un lien mystérieux avec l'ambassadeur du Maroc à Bamako, Hassan Naciri. Ce qui, de toute évidence, explique son choix de s'aligner sur Rabat au détriment d'Alger.La crise géopolitique qui vient d'éclater entre l'Algérie et le régime malien, orchestrée par le mutin du camp des militaires putschistes maliens, à savoir le colonel Assimi Goïta, et qui s'est propagée jusqu'au Niger et le Burkina-Faso à cause de la prise de position irrationnelle et irréfléchie des militaires putschistes de l'alliance des Etats de l'AES était prévisible et attendue.
Après la dénonciation de l'Accord d'Alger de 2015 sur la réconciliation entre les Maliens et après les graves accusations portées contre l'Algérie par le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, lors de son discours prononcé à New York, à l'occasion du déroulement de la 79e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, où le représentant malien avait accusé les diplomates algériens d'héberger des terroristes, voilà maintenant l'histoire du drone malien qui vient s'ajouter à la longue liste des complots et propagandes maliens contre l'Algérie. Cette fois, le colonel Assimi Goïta a créé une situation conflictuelle avec l'Algérie en se fondant sur le prétexte de l'incident du drone turc Akinci, abattu par la puissante Armée algérienne, en quelques secondes seulement après avoir pénétré la frontière algérienne sur 1,6 km de distance dans l'espace aérien algérien. Ce colonel Assimi Goïta qui est le président de la transition est, en réalité, un pion du Makhzen. Ayant fait ses classes militaires au Maroc, le colonel Goïta a été approché par l'ambassadeur du Maroc au Mali, en août 2020, soit juste après le coup d'Etat des putschistes militaires maliens contre l'ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Depuis ce rapprochement entre Rabat et les putschistes maliens, le comportement de Bamako envers Alger a changé et s'est envenimé peu à peu jusqu'au point d'atteindre un seuil critique exécrable.
Le 22 février 2020, Mohamed VI devait effectuer une visite officielle au Mali mais, contre toute attente, elle a été annulée à la dernière minute au prétexte que le roi marocain reprocherait aux Maliens leur alignement politique sur les thèses d'Alger, notamment au sujet de la position du Mali en faveur de la cause juste de la RASD qui revendique son droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Pis, depuis le dernier putsch militaire contre le l'ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui remonte au 18 août 2020 et qui a changé la donne, le Maroc a tenté stratégiquement de se rapprocher des militaires putschistes, notamment la junte putschiste du colonel Assimi Goïta dans l'objectif de rallier à sa cause un autre pion en Afrique, et plus particulièrement au Sahel. Depuis le coup d'Etat du 18 août 2020, qui a vu le renversement du président malien Ibrahim Boubacar Keita le Maroc a opéré dans la discrétion totale un rapprochement géostratégique avec les militaires putschistes du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), une initiative qui a été suivie par Alger, qui veut maintenir son influence et ses rapports de bon voisinage traditionnel avec Bamako. Le 25 août 2020, l'ambassadeur du Maroc au Mali depuis 2012, Hassan Naciri, s'est longuement entretenu avec le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), Assimi Goïta, et c'est à partir de là que le complot contre l'Algérie a pris le départ.
Le diplomate marocain a longuement évoqué l'entière disponibilité de Rabat pour accompagner les militaires putschistes tout au long de la transition, tout ça dans le but d'enrôler le Mali dans son complot et sa guerre d'influence contre l'Algérie ! Dans le sillage de leur tentative de faire du charme aux Maliens, les Marocains jouaient à double-jeu. Le Maroc négligeait depuis longtemps les relations économiques et politiques avec les Maliens, dans la mesure où ils se sont rangés aux côtés du peuple sahraoui qui revendique la récupération de ses terres colonisées par le Maroc voilà plus de 47 ans déjà.
La grande influence de l'Algérie qui fait extrêmement peur au Maroc a poussé la monarchie expansionniste de l'Ouest à recourir aux complots contre l'Algérie en utilisant son pion, le colonel Goïta pour frapper le lien historique qui lie Alger et Bamako. Le royaume alaouite qui n'a traditionnellement jamais soutenu les Maliens dans leur guerre contre le terrorisme et encore moins aider financièrement cet Etat pauvre du Sahel à faire face à ses difficultés socio-économiques, a instrumentalisé le colonel Goïta pour déstabiliser les relations algéro-maliennes séculaires. Un colonel malien qui a fait ses classes militaires au Maroc, a été choisie par Rabat pour devenir son pion au Sahel au détriment d'une alliance stratégique et historique avec Alger. En réalité, les autorités marocaines n'ont pas attendu le 25 août 2020 pour prendre langue avec les officiers du CNSP. Les premiers contacts entre le Maroc et le colonel Goïta ainsi qu'avec plusieurs militaires putschistes maliens remontent au 19 août 2020, soit au lendemain du coup d'Etat qui a conduit au départ de l'ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Les échanges avec les officiers du CNSP ont été facilités par les liens privilégiés de certains des participants au coup d'Etat avec Rabat.
Plusieurs d'entre eux ayant accompli leur formation militaire au Maroc, faut-il le souligner. C'est notamment le cas de l'actuel porte-parole des putschistes, le colonel Ismaël Wagué. Pilote de chasse, ce dernier a été formé à l'Ecole royale de l'air de Marrakech, où il a passé son brevet de pilote de chasse. Mi-juillet 2020, au plus fort de la crise politique à Bamako, Mohammed VI avait tenté un rapprochement en proposant de jouer les médiateurs entre l'imam Mahmoud Dicko et le président malien IBK. Le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, avait notamment missionné Hassan Naciri pour jouer les go-between entre Dicko et Keïta. Présent avec sa diplomatie religieuse dans la sous-région du Sahel, Rabat a profité du coup d'Etat d'août 2020 pour tenter d'en faire un usage intrusif auprès de plusieurs autorités musulmanes du pays dans le cadre de la transition malienne.


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